Revolut, qui a indiqué à plusieurs reprises ces derniers mois son intention d'investir davantage le monde physique, affirme dans un communiqué vouloir moderniser un système «resté quasiment inchangé au cours des dernières décennies».

La marque ouvrira 50 premiers distributeurs «dans les prochaines semaines» à Madrid et Barcelone avant de s'étendre à d'autres villes, avec l'objectif d'installer au total 200 appareils dans le pays. Le projet est d'étendre l'initiative dès 2026 à d'autres pays européens.

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Revolut a plus que doublé son bénéfice net l'an dernier, à 790 millions de livres (938 millions d'euros), grâce à des clients toujours plus nombreux: elle en compte plus de 55 millions --dont plus de 5 millions en France, son deuxième marché après le Royaume-Uni, et presque autant en Espagne.

Concurrence des banques classiques

L'entreprise, valorisée 40 milliards d'euros l'an dernier, a acquis une place de banque secondaire mais elle veut concurrencer les banques traditionnelles. Elle a commencé à commercialiser des crédits immobiliers en Lituanie, où elle dispose d'une licence bancaire, et prévoit d'étendre cette offre en Europe.

La néobanque a annoncé le mois dernier un investissement d'un milliard d'euros en France, ainsi que l'installation à Paris de son siège pour l'Europe de l'Ouest, d'où elle supervisera entre autres l'Espagne, l'Italie, l'Allemagne et l'Irlande.

Revolut a par ailleurs annoncé mardi sa participation au consortium European payments initiative (EPI), qui développe la solution de paiement Wero, initialement imaginée comme une réponse européenne aux géants américains Visa et Mastercard, et proposera cette dernière à ses clients français, allemands et belges à partir de juillet.

Ses nouveaux distributeurs fonctionneront avec une carte physique ou sans contact, et Revolut précise que l'authentification par reconnaissance faciale sera «lancée prochainement».

Les appareils permettront aux clients de la banque de retirer des espèces sans frais supplémentaires, notamment à l'étranger. Les usagers d'autres établissements pourront également les utiliser «moyennant des frais compétitifs», promet l'entreprise.