«L'été est la haute saison absolue de notre activité», insiste Oliver Buchhofer, directeur des opérations (COO) chez Swiss lors d'une conférence de presse à l'aéroport de Zurich. «Nous ciblons un nombre de passagers stable par rapport à l'été dernier, tandis que les vols seront un peu plus nombreux, l'occupation sera ainsi légèrement en recul», poursuit-il.
En moyenne, ce sont 57'000 passagers qui seront transportés chaque jour au cours des prochaines semaines et 430 vols assurés par jour. «Nous nous sommes préparés depuis plusieurs mois au défi que représentent les mois d'été pour notre activité et nous sommes bien positionnés pour relever celui-ci», précise-t-il.
La ponctualité est au coeur des priorités, toutefois dans deux tiers des cas, les retards sont liés à des facteurs externes: météorologiques, restrictions de sécurité ou autres. «Aujourd'hui est un bon jour pour l'illustrer, mais un mauvais jour pour Swiss: nous devons annuler environ une dizaine de vols en raison des grèves dans le contrôle aérien en France», regrette-t-il.
Outre les aléas météorologiques, la compagnie aérienne est mise à l'épreuve avec le contexte géopolitique, le conflit au Proche-Orient entraînant la fermeture de certains espaces aériens, et donc des détours à faire.
En juin, 59,5% des vols ont décollé à l'heure, contre 69,3% en mai. «Pendant les mois d'été, nous considérons qu'une part de 60% de vols ponctuels est une valeur honorable. Sur l'année, nous continuons de viser les 70%», explique M. Buchhofer. Depuis le début de l'année, la ponctualité s'inscrit à 72% et se situe donc pour l'instant au-dessus de l'objectif.
Swiss dispose d'une marge de manoeuvre, grâce à une optimisation des processus notamment. Depuis le 1er avril, une équipe d'une dizaine de personnes est ainsi uniquement dédiée à la gestion des temps de stationnement des avions entre deux vols.