«L’idée de lancer notre épicerie digitale nous est venue en lisant un dossier de PME consacré aux concepts de business qui marchent à l’étranger. Le principe est le suivant. On télécharge une application, puis on crée un compte, qui permet d’accéder au point de vente. On peut alors scanner les produits, obtenir des informations sur les producteurs, puis payer grâce à un terminal de paiement sur place.

Tout est allé très vite. Nous avons pris rendez-vous avec des développeurs pour discuter du schéma d’une application mobile et le projet était lancé. Avec mon frère Sylvain et deux autres associés, nous n’avions pas de local disponible pour lancer le premier point de vente dans notre village de Bavois. Nous avons donc décidé d’acheter un conteneur maritime, que nous avons entièrement repensé pour le convertir en épicerie. L’initiative était censée s’arrêter là. Nous pensions la mener à côté de nos activités respectives. En ce qui me concerne, je gérais un restaurant sur notre alpage familial. Mais d’autres communes intéressées nous ont approchés et c’est ainsi que nous avons créé la première franchise dès 2020. Les ouvertures se sont ensuite enchaînées, pour atteindre 14 épiceries aujourd’hui.

L’une des principales difficultés concernait les demandes d’autorisation pour déposer des conteneurs. Cela a occasionné plusieurs tracas, comme des mises à l’enquête et des frais importants, qui auraient pu faire capoter l’ensemble du projet. Cela nous a passablement freinés dans notre développement. Nous avons dû prendre la décision de passer un cap. Avec mon frère, nous avons fait le choix de nous consacrer principalement à notre entreprise. Nous comptons désormais l’équivalent de trois postes à plein temps.

Nous avons décidé de déléguer la gestion des stocks aux producteurs, ce qui fait de nous non pas un magasin qui achète des denrées alimentaires pour les revendre, mais une plateforme où les producteurs mettent directement leurs produits à la disposition des clients. Ils sont rémunérés via l’application et nous paient en contrepartie une commission de 10% sur les ventes. Le responsable sur place obtient entre 10 et 15%, ce qui laisse en moyenne 78% du prix de vente aux producteurs. La collaboration avec ces derniers est très étroite. Au départ, ce n’était pas simple de les convaincre, car ce modèle d’affaires n’existait pas dans la région. Dans nos épiceries, on trouve aussi des produits nécessaires à la consommation courante, comme le sel ou le sucre, qui sont administrés par le gérant sur le site.

Ce projet nous tient particulièrement à cœur avec mon frère, puisque notre mère s’occupait de la dernière épicerie traditionnelle de Bavois. Durant cette période difficile pour les petits commerces, où beaucoup d’épiceries ferment au sein des villages, notre grande satisfaction est de permettre à des producteurs locaux de pouvoir distribuer des produits finis. Le digital offre des possibilités infinies, par exemple pour informer les clients ou lutter contre le gaspillage alimentaire. Cette année, nous souhaitons offrir l’opportunité à notre communauté de prendre des parts dans l’entreprise. L’objectif est que notre plateforme soit le plus utile possible, pour les clients et les producteurs.»

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Les dates clés

2020
Avec son frère, elle se consacre entièrement au projet.

2025
Intégration d’une communauté autour de La Petite Epicerie.

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