Elu vice-président de l'ASDA Genève, l'Association Suisse des Diplômés en Assurance, le 15 mai dernier, Liridon Mehmeti est un professionnel reconnu dans le monde de l’assurance. L’occasion de mieux connaître la personne derrière la fonction, ses motivations, sa vision ainsi que quelques facettes plus personnelles.
Quel est votre parcours professionnel?
Je suis un pur produit Allianz, où je travaille depuis 10 ans. J'ai débuté au service client, puis au service des sinistres accident/maladie, et enfin au service des sinistres chose/RC depuis 9 ans. Cela fait 5 ans que j'occupe la fonction d'inspecteur de sinistres RC pour la région de Genève/Lausanne. Actuellement, j'ai une fonction hybride entre l'inspectorat et la gestion d'équipe.
Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir une carrière dans le domaine de l’assurance?
Initialement, ce n'était pas du tout prévu. Je pense que le domaine de l'assurance n'est actuellement pas suffisamment attrayant pour les jeunes pour que l'on puisse se dire tout petit «je veux être assureur». Cependant, je ne regrette pas du tout mon choix. Le domaine de l'assurance est passionnant et j'en apprends tous les jours.
Pourquoi vous engager en tant que vice-président de l’association?
La section Genève a un fort potentiel. En Suisse romande, nous avons toujours été un moteur de l'innovation. Nous avons parmi nos membres des personnes compétentes dans leurs domaines, actives dans l'association et pleines de bonne volonté. Je souhaite maximiser cette dynamique positive afin de développer notre association, épaulé par le comité actuel: Derya Köse, la présidente, Gabrielle Fonck, Alberto Rodriguez et Pedro Jiménez.
Quels sont les grands défis auxquels font face aujourd’hui les professionnels de l’assurance?
J'ai tendance à plutôt voir le verre à moitié plein que vide. Là où il y a des défis, il y a également des opportunités. Bien que nous faisons face à de nombreux défis, dont la fréquence des dommages naturels, l'obligation de certification AFA, l'IA et son implémentation au sein de nos compagnies, les cyberattaques, la dépendance aux infrastructures IT, etc., je suis convaincu qu'avec la préparation nécessaire et les efforts communs, il est tout à fait possible de les surmonter.
Quels domaines de formation continue sont, à votre avis, les plus importants pour nos membres?
Étant donné que la certification AFA est devenue obligatoire pour les intermédiaires, il est essentiel, selon moi, de promouvoir la formation du brevet fédéral (assurances privées et sociales), afin que nos membres puissent gagner en compétences et se démarquer sur le marché de l'emploi.
Comment souhaitez-vous encourager la relève à s’engager dans l’association?
Entre le travail et la vie familiale, il est souvent difficile de trouver du temps pour autre chose. Il est donc nécessaire de montrer que nous avons la chance de faire partie d'un domaine en constant mouvement et qu'il est important de s'engager pour être acteur de ce mouvement. Cela passe bien évidemment par les initiatives concrètes au sein de notre association (learning lunch,événements, parrainage, etc.).
Comment conciliez-vous engagement professionnel et vie personnelle?
J'ai une femme formidable et extrêmement compréhensive qui m'accompagne depuis de nombreuses années dans mes choix professionnels. Cela facilite grandement les choses. Je fais en sorte d'être présent pour mes deux filles et de les soutenir dans leur développement. Côté intérêts personnels, je suis passionné de technologie. Actuellement, l'IA est au centre de mon attention car je pense qu'il s'agit de la prochaine révolution qui va fortement impacter notre vie. Je m'intéresse également à la Formule 1 et je fais en sorte d'assister au moins à un Grand Prix par an avec un ami qui m'est cher.