«J’ai travaillé durant de nombreuses années dans diverses banques en tant que trader, principalement sur le marché des devises. Fin 2012, j’ai décidé de réorienter mon activité vers un service de change destiné à l’économie réelle. Je me suis rendu compte que les banques prenaient des marges très importantes sur les taux de change et que la plupart des gens ne savaient pas à quelle sauce ils étaient mangés. J’ai créé dans un premier temps une salle de marché dédiée aux PME, puis b-Sharpe, qui sert aujourd’hui 25 000 clients dans le domaine du change et emploie une vingtaine de personnes à Genève.

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En mai de cette année, un ami m’a envoyé une capture d’écran sur Instagram me représentant avec un bandeau promettant des gains pouvant aller jusqu’à 4000 francs par semaine grâce aux cryptos. L’image venait d’une vidéo sponsorisée montrant un deepfake de moi-même, prétendument en train de donner des explications, afin d’inciter les internautes à se rendre sur un site frauduleux et de leur soutirer de l’argent. Cette arnaque n’a strictement aucun lien avec les activités ou les services de b-Sharpe.

Une quinzaine d’autres connaissances m’ont prévenu que cette vidéo circulait. J’ai tenté de remonter à la source, mais sans succès. J’ai contacté le Centre national pour la cybersécurité à Berne, qui m’a indiqué que je devais porter plainte auprès de la police cantonale. Je leur ai transmis tout ce que j’ai pu retrouver en ligne, y compris des captures d’écran me représentant, des logos utilisés illégalement de ma société et de la Finma, et même des témoignages de gens qui n’existaient pas.

En général, ces escrocs réutilisent les mêmes sites en changeant les publicités, les URL et les noms de domaine. Chaque fois que je découvrais un nouveau site frauduleux, je devais déposer une nouvelle plainte en présentiel, ce qui était assez pénible. Le Centre national pour la cybersécurité a entrepris des démarches pour bloquer les sites, mais les procédures ont été ralenties par la lenteur des hébergeurs. En parallèle, j’ai contacté Meta, mais après plus d’un mois d’échanges, aucune action concrète n’avait été prise. J’ai alors joint un ami qui a travaillé chez Facebook et il m’a dit qu’il allait voir ce qu’il pouvait faire. Quelques jours plus tard, les vidéos avaient disparu des interfaces publicitaires. 

Pour l’instant, je n’ai eu aucune nouvelle de la police quant aux responsables de cette arnaque. Il est peu probable que la filière puisse être remontée. Et même si voir son image utilisée pour des propos jamais tenus reste troublant, nos actions et notre communication ont permis de protéger pleinement l’entreprise et ses clients. C’est, pour nous, l’essentiel.

Chez b-Sharpe, nous avons toujours fonctionné avec des taux transparents, de manière éthique et avec une excellente qualité de service. Je suppose que les malfrats ont voulu capitaliser sur cette image pour légitimer leur fraude. Heureusement, aucune donnée n’a été compromise et aucun client n’a été impacté. Personne ne m’a non plus appelé pour me dire qu’il avait été victime d’une arnaque à cause de cette vidéo. Ces escrocs appliquent souvent la même méthode: au début, les gens misent peu et gagnent. Puis ils misent plus et ne revoient jamais la couleur de leur argent.»

Les dates clés

2015
Fin du taux plancher, suivi d’un essor du nombre de clients frontaliers.

2021
10 000 clients actifs et ouverture d’une filiale à Lyon.

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