Le groupe dont Uniqlo est la marque phare a signé des performances trimestrielles robustes en Asie-Pacifique (hors Japon et Chine), en Amérique du Nord et en Europe, trois zones où la reprise économique profitait alors d'une accalmie sur le front sanitaire.

Son bénéfice net sur la période a atteint 93,5 milliards de yens (environ 750 millions de francs), un bond de 33% sur un an, amplifié par des effets de change favorables liés à la dépréciation du yen.

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Il s'agit d'un bénéfice net record pour le groupe sur un premier trimestre, a-t-il précisé dans un communiqué.

Son bénéfice opérationnel a grimpé plus modérément (+5,6% sur un an à 119,4 milliards de yens), tout comme son chiffre d'affaires qui a augmenté de 1,2% à 627,3 milliards de yens (près de 4,8 milliards d'euros).

Au Japon, les résultats trimestriels d'Uniqlo ont en revanche fortement baissé. Fast Retailing explique avoir été pénalisé par un effet de base défavorable, comme son activité avait été très robuste dans l'archipel un an plus tôt.

Des températures au-delà des normales saisonnières au début de l'automne dernier ont aussi pénalisé les ventes de la nouvelle collection automne/hiver d'Uniqlo au Japon, mais aussi en Chine.

Uniqlo a en outre souffert en Chine du maintien de restrictions sanitaires strictes, pesant notamment sur le secteur local de l'habillement.

Prévisions annuelles inchangées

Fast Retailing a maintenu jeudi ses prévisions annuelles inchangées, un signe de prudence alors que la propagation mondiale du variant Omicron depuis fin novembre a entraîné le retour de restrictions sanitaires dans de nombreux pays.

"Nous comptons atteindre nos estimations initiales, bien que nous ayons des difficultés à tenter de prédire la situation future" à cause du Covid-19, a justifié Fast Retailing.

En octobre dernier, le groupe s'est fixé l'objectif de dégager en 2021/22 un bénéfice net record de 175 milliards de yens (1,4 milliard de francs, soit +3% sur un an).

Il vise aussi un bénéfice opérationnel annuel de 270 milliards de yens (2,15 milliards de francs, +8,4% sur un an) pour des ventes à hauteur de 2200 milliards de yens (17,54 milliards de francs, +3,1% sur un an).