Le chiffre d'affaires net de la société basée à Jona a atteint 3,46 milliards de francs en 2021, en croissance de 15,9% comparé à l'année précédente, selon un communiqué publié jeudi. L'entreprise a profité de l'intérêt accru, en temps de télétravail, des activités de rénovation et a su faire face à l'inflation en procédant à des augmentations de prix.
Comparé à l'année 2019, soit avant la pandémie de coronavirus, les ventes ont crû de 16,4%, hors effets de changes.
Geberit a dépassé son propre pronostic. En novembre, l'entreprise avait en effet dit s'attendre pour 2021 à une croissance des ventes nettes de l'ordre de 12% à 14%. Le montant publié par Geberit est par ailleurs conforme aux prévisions des analystes consultés par AWP.
La direction a également affiné ses projections au niveau de la rentabilité, tablant désormais sur une marge brute d'exploitation (Ebitda) "d'environ 31%" cette année, contre 30% à 31% dans ses précédentes prévisions.
L'entreprise dévoilera le 9 mars ses résultats complets.
Dans la foulée, la multinationale st-galloise a précisé ses objectifs de rentabilité. Mais les analystes ne sont pas convaincus par la durabilité de la reprise.
Le chiffre d'affaires net de la société basée à Jona a atteint 3,46 milliards de francs en 2021, en croissance de 15,9% comparé à l'année précédente, selon un communiqué publié jeudi. L'entreprise a profité de l'intérêt accru, en temps de télétravail, des activités de rénovation et a su faire face à l'inflation en procédant à des augmentations de prix. Comparé à l'année 2019, soit avant la pandémie de coronavirus, les ventes ont crû de 16,4%, hors effets de changes.
Au dernier trimestre 2021, le fabricant de toilettes et lavabos a ainsi relevé ses prix de 23,2% sur un an. De nouvelles hausses des tarifs sont prévues en janvier et en avril.
En cumulant les différentes augmentations de prix réalisées l'année dernière, les produits de Geberit se sont renchéris de 5% en moyenne en janvier, a précisé le directeur général Christian Buhl lors d'une conférence téléphonique.
L'évolution du coût des matières premières inquiète le dirigeant. S'ils restent stables, le prix seraient tout de même supérieurs de 10% à l'année dernière. "Les risques liés aux matières premières sont plus élevés que ceux concernant la disponibilité des employés", a souligné M. Buhl.
Geberit a bénéficié l'année dernière d'une solide croissance dans toutes ls régions. En Europe, les plus fortes progressions des recettes ont été enregistrées en Italie (+27,1%), la péninsule ibérique (+26,5%) et en Europe de l'Est (+22,4%). Sur son principal marché, l'Allemagne, les ventes ont augmenté de 13,3%. En Asie-Pacifique, Geberit a vu ses ventes décoller de 32,6%, alors qu'elles n'ont crû que de 2,4% aux Amériques.
Le groupe a dépassé son propre pronostic. En novembre, l'entreprise avait en effet dit s'attendre pour 2021 à une croissance des ventes nettes de l'ordre de 12% à 14%. Le montant publié par Geberit est conforme aux prévisions des analystes consultés par AWP.
Premiers signes de faiblesse
La direction a également affiné ses projections au niveau de la rentabilité, tablant désormais sur une marge brute d'exploitation (Ebitda) "d'environ 31%" cette année, contre 30% à 31% dans ses précédentes prévisions. Pour Baader Helvea, cela devrait se traduire par un montant de 1,07 milliard de francs.
L'entreprise dévoilera le 9 mars ses résultats complets.
Certains analystes se sont interrogés sur la durabilité de la tendance à la rénovation des logements. Vontobel a ainsi constaté de premiers signes de ralentissement sur ce segment. UBS a abondé en ce sens, estimant que la solide performance au dernier trimestre 2021 pourrait être contre-balancée par une décélération de cette activité.
Les investisseurs ont aussi affiché leur prudence en se défaisant du titre Geberit. Vers 11h10 à la Bourse suisse, la nominative se repliait de 3,5% à 672,20 francs, dans un SMI en baisse de 0,35%. Ce recul intervient cependant après une solide performance en 2021, où l'action a bondi de 32,1%.