Le gouvernement jurassien se dit conscient, dans un communiqué publié jeudi, "des enjeux énergétiques et de la nécessité de mener une politique de développement des énergies renouvelables intégrant les impératifs sécuritaires, la protection de la population et de l’environnement". D'où le lancement d'une phase de négociation.

Le canton "a beaucoup à gagner avec un tel projet au regard des enjeux liés au défi climatique et aux impératifs de développement des énergies renouvelables", estime encore le gouvernement, sous réserve du processus d'optimalisation. Selon lui, le projet actuel intègre déjà des paramètres sécuritaires considérables.

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Réticence

Dès l’autorisation de 2015, la sécurité a toujours été placée au centre des préoccupations, affirme l'exécutif. Les événements qui se sont produits depuis à Pohang en Corée du Sud, la réticence d’une partie de la population et les interventions politiques obligent néanmoins le gouvernement jurassien à revoir certaines bases.

Il s'agit à ses yeux de renforcer l’intégration et la constante réévaluation des paramètres ainsi que les exigences techniques du projet-pilote. Un groupe d’experts externes et indépendants est d’ores et déjà prévu pour la supervision technique ainsi qu’une commission de suivi et d’information, à constituer rapidement.

L'objectif de cette dernière consistera à garantir la transparence et la communication sur tous les aspects et toutes les phases du projet-pilote, souligne le communiqué. Comme le relève le Service sismologique suisse (SED), l’expérience limitée de tels projets en Suisse et dans le monde appelle à mettre la sécurité au premier plan.

Sécurité

Du coup, les considérations économiques et financières doivent passer au deuxième plan, insiste le gouvernement jurassien dans ses explications. Aussi, différents éléments accentuant encore la sécurité seront discutés et négociés avec GES concernant toute une série de points.

Ceux-ci touchent notamment à l’adaptation du projet aux différentes recommandations du SED, au recours à des campagnes de reconnaissance du sous-sol par sismique 3D, à la prise de mesures supplémentaires sur les bâtiments riverains et la réalisation d’études supplémentaires demandées par le groupe d’experts.

La création d’un comité de patronage regroupant des autorités jurassiennes et fédérales permettra de renforcer encore la supervision des étapes initiales et la mise en ½uvre des mesures d’accompagnement. De quoi envisager les prochaines étapes et les conditions de réalisation du mieux possible.

Le gouvernement jurassien informera plus en détail le printemps venu.

Le gouvernement jurassien se dit conscient, dans un communiqué publié jeudi, "des enjeux énergétiques et de la nécessité de mener une politique de développement des énergies renouvelables intégrant les impératifs sécuritaires, la protection de la population et de l’environnement". D'où le lancement d'une phase de négociation.

Le canton "a beaucoup à gagner avec un tel projet au regard des enjeux liés au défi climatique et aux impératifs de développement des énergies renouvelables", estime encore le gouvernement, sous réserve du processus d'optimalisation. Selon lui, le projet actuel intègre déjà des paramètres sécuritaires considérables.

Réticence

Dès l’autorisation de 2015, la sécurité a toujours été placée au centre des préoccupations, affirme l'exécutif. Les événements qui se sont produits depuis à Pohang en Corée du Sud, la réticence d’une partie de la population et les interventions politiques obligent néanmoins le gouvernement jurassien à revoir certaines bases.

Il s'agit à ses yeux de renforcer l’intégration et la constante réévaluation des paramètres ainsi que les exigences techniques du projet pilote. Un groupe d’experts externes et indépendants est d’ores et déjà prévu pour la supervision technique ainsi qu’une commission de suivi et d’information, à constituer rapidement.

L'objectif de cette dernière consistera à garantir la transparence et la communication sur tous les aspects et toutes les phases du projet pilote, souligne le communiqué. Comme le relève le Service sismologique suisse (SED), l’expérience limitée de tels projets en Suisse et dans le monde appelle à mettre la sécurité au premier plan.

Sécurité

Du coup, les considérations économiques et financières doivent passer au deuxième plan, insiste le gouvernement jurassien dans ses explications. Aussi, différents éléments accentuant encore la sécurité seront discutés et négociés avec GES concernant toute une série de points.

Ceux-ci touchent notamment à l’adaptation du projet aux différentes recommandations du SED, au recours à des campagnes de reconnaissance du sous-sol par sismique 3D, à la prise de mesures supplémentaires sur les bâtiments riverains et la réalisation d’études supplémentaires demandées par le groupe d’experts.

La création d’un comité de patronage regroupant des autorités jurassiennes et fédérales permettra de renforcer encore la supervision des étapes initiales et la mise en ½uvre des mesures d’accompagnement. De quoi envisager les prochaines étapes et les conditions de réalisation du mieux possible.

Satisfaction

L'Office fédéral de l'énergie (OFEN) a salué la décision du canton. Ce dernier "ouvre la voie à la réalisation d'un important projet pilote de production d'électricité à partir de la géothermie en Suisse". L'OFEN a attribué en juin 2020 une contribution d'exploration de 90 millions de francs au maximum au projet.

GES a réagi de même, en relevant que les autorités soutenaient ainsi de nouvelles énergies renouvelables et la stratégie énergétique 2050. Le projet devrait permettre à terme d'approvisionner 6000 foyers en électricité produite à partir de la chaleur extraite des roches cristallines profondes du sous-sol jurassien.

Le gouvernement jurassien informera plus en détail le printemps venu.

A
ats