Aucune indication concrète n'est sortie de cette discussion. Dr Ngozi "avance" avec la "promesse qu'elle a faite aux membres", a affirmé à Keystone-ATS un responsable de l'OMC.

"Une partie de la réunion du jour visait à informer le personnel d'où en est ce processus et des plans pour les prochains mois", a-t-il dit, sans davantage de précisions. De nombreux Etats réclament une réforme de l'institution dotée de plus de 600 personnes.

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Pour autant, le rôle du secrétariat est limité au sein d'une organisation qui dépend avant tout de ses 164 Etats membres, dont la Suisse. Depuis son arrivée il y a près d'un an, la Nigériane n'avait pas caché sa volonté de faire bouger ce navire. Elle a mandaté un cabinet externe pour un audit dont les recommandations n'ont toujours pas été rendues publiques.

Depuis quelques mois, certaines sources internes relaient des difficultés de travailler avec la directrice générale, très resserrée autour de son cabinet proche. Récemment, plusieurs chefs de division ont soit décidé de démissionner, soit de prendre une retraite anticipée.

Parmi eux, le porte-parole Keith Rockwell a mentionné des "raisons personnelles" pour expliquer son départ attendu pour mai. L'OMC est toujours en crise institutionnelle avec un tribunal d'appel qui ne fonctionne plus et une ministérielle reportée à plusieurs reprises en raison du coronavirus.

La directrice générale veut arracher un accord sur la réponse à la pandémie. Mais les divisions entre les Etats, notamment sur la question d'une suspension provisoire des brevets pour les technologies contre le coronavirus, restent pour le moment trop importantes.

A
ats