Ainsi pour les particules fines PM2,5 (diamètre inférieur à 2,5 micromètres), "entre 2010 et 2019, le nombre annuel de décès attribuables à l'exposition prolongée est passé de 10'350 à 6220 soit une baisse de 40%", selon cette "Évaluation quantitative des impacts sur la santé" réalisée par l'Observatoire régional de la santé (ORS) de la région parisienne, en collaboration avec Airparif, observatoire régional de la qualité de l'air.

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Pour l'exposition prolongée au dioxyde d'azote (NO2), produit principalement par les véhicules et les centrales thermiques ou le chauffage, le nombre de décès annuel "est passé de 4520 à 3680 soit une baisse de près de 19%".

Pour réaliser ces évaluations -qui ne prennent pas en compte l'année 2020 et les fortes baisses de pollution liées aux confinements- l'ORS s'est basée sur un calcul du "risque attribuable", estimation statistique rapportant à l'ensemble des décès enregistrés ceux attribuables à la pollution atmosphérique.

Au niveau national, la pollution de l'air est considérée comme responsable de 40'000 décès prématurés chaque année.