L'entreprise a enregistré un bénéfice net de 5,5 milliards d'euros (5,7 milliards de francs) sur l'ensemble de l'exercice, après une perte de 1,06 milliard d'euros en 2020, une année marquée par la pandémie de Covid-19, a détaillé BASF.
"C'était une année solide et fructueuse pour BASF", a commenté le président du conseil d'administration, Martin Brudermüller, cité dans le communiqué.
Le bénéfice d'exploitation (Ebit) de l'entreprise atteint 7,6 milliards d'euros, après une perte de 191 millions d'euros en 2020.
Ces bons résultats sont liés à la fois à une hausse des volumes, et du prix des produits vendus par l'entreprise allemande.
Sur un an, BASF a pu "augmenté les prix de vente de 25 % et les volumes de 11 %. Tous les segments ont enregistré une croissance" de ces variables, a commenté Martin Brudermüller.
Le chiffre d'affaires du groupe allemand connaît ainsi une hausse de 33% de son chiffre d'affaires, à 78,6 milliards d'euros.
Pour 2022, BASF s'attend toutefois à un contexte global de croissance "plus modéré" dans l'industrie mondiale, après "la forte reprise de 2021".
Résultat: l'entreprise s'attend pour 2022, à un Ebit et un chiffre d'affaires plus faible qu'en 2021, respectivement entre "6,6 et 7,2 milliards d'euros", et "entre 74 et 77 milliards d'euros".
BASF cite notamment les "incertitudes" liés aux "chaînes d'approvisionnement" et au "prix de l'énergie", qui ont déjà plombé son activité en 2021.
La division du groupe consacrée à l'automobile "continue à connaître des conséquences négatives des pénuries de semi conducteurs", détaille en effet le groupe.
Par ailleurs, la hausse des prix de l'énergie, et notamment du gaz, ont déjà plombé l'entreprise ces derniers mois, et devrait continuer à peser.
"Pour les sites européens de BASF, les coûts supplémentaires dus à la hausse des prix du gaz naturel en 2021 se sont élevés à environ 1,5 milliard d'euros", explique BASF.
Le conseil d'administration du groupe devrait toutefois proposer une hausse de 10 centimes des dividendes versés à ses actionnaires pour 2022, à 3,40 euros par action.