Il a terminé en dents de scie autour des 11'000 points.

A New York, Wall Street reculait en matinée toujours fébrile au lendemain de la pire séance du S&P500 depuis 2020.

"Rien ne s'est amélioré depuis hier (lundi) en ce qui concerne la situation russo-ukrainienne. Au contraire, les choses se sont aggravées, la Russie menaçant de couper le gaz à l'Allemagne si ses exportations de pétrole étaient interdites", s'est inquiété Patrick O'Hare de Briefing.com.

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Le président Joe Biden a annoncé mardi avoir ordonné un embargo sur les importations américaines de pétrole et de gaz russes, afin d'alourdir les sanctions imposées à la Russie et "porter un nouveau coup puissant à Poutine".

Le SMI a terminé en baisse de 1,32% à 11'057,06 points, avec un plus bas à 10'958,53 et un plus haut à 11'370,88 en début de séance. Le SLI a cédé 1,33% à 1738,06 points et le SPI 0,83% à 14'046,47 points. Sur les 30 valeurs vedettes, 17 ont reculé et 13 avancé.

Sous pression la veille, les financières se sont bien reprises: UBS (+4,2%) précède Swiss Re (+3,2%) et AMS Osram (+2,4%) sur le podium du jour.

Swiss Life (+1,9%), Julius Bär et Credit Suisse (chacune +1,6%) et Zurich (+1,0%) ont aussi redressé plus ou moins fortement la barre.

Les plus gros perdants du jour sont Kühne+Nagel (-7,4%), Givaudan (-5,6%) et Straumann (-5,4%).

Traité hors dividende de 3,10 francs, Novartis (-3,2% ou 2,48 francs) a pesé sur l'indice. Nestlé (-2,6%) n'a pas échappé à la tendance non plus, alors que Roche (+1,0%) a fini dans le vert.

Dans le camp du luxe, Bernstein a revu à la baisse son objectif de cours pour la nominative Richemont (-4,4%) et pour la porteur Swatch (-1,2%) en raison de l'impact de la guerre en Ukraine sur la demande pour les produits de luxe. Le courtier américain maintient cependant sa recommandation d'achat pour les deux titres.

A
ats