Le procès approche de sa fin. Les plaidoiries de la défense devraient se terminer mardi. Mercredi, le Ministère public pourra s'exprimer une nouvelle fois. Dans deux semaines, les avocats de la défense pourront répliquer au procureur pendant deux jours. Le président du tribunal a imposé un temps de parole maximale aux parties.

Le Ministère public reproche à Pierin Vincenz et à Beat Stocker, ancien patron d'Aduno, d'avoir eu des participations occultes dans des sociétés. Ils auraient ensuite fait racheter ces sociétés par Raiffeisen ou Aduno et auraient ainsi encaissé des bénéfices illégaux.

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Le procureur accuse aussi les deux prévenus d'avoir financé des dépenses privées de plusieurs centaines de milliers de francs à travers des notes de frais. Au total, la somme délictueuse reprochée à Pierin Vincenz est de 9 millions de francs et de 16 millions pour Beat Stocker.

Le Ministère public accuse les deux hommes d'escroquerie par métier, de gestion déloyale, de faux dans les titres et de corruption passive. Il a requis six ans de prison contre eux et des peines pécuniaires avec sursis ou sursis partiel contre les cinq coaccusés.

"Du n'importe quoi", "absurde", "presque drôle": les qualificatifs dévalorisant certains passages de l'acte d'accusation ont fusé, une fois de plus. Mardi, ils sortaient de la bouche des avocats de deux fondateurs de la société Investnet, vendue il y a quelques années à la banque Raiffeisen.

Dans leurs plaidoiries, ils ont contesté que les deux co-accusés aient scellé un pacte avec Pierin Vincenz et l'autre principal prévenu Beat Stocker afin que ces derniers puissent empocher des millions de francs en tant qu'actionnaires secrets d'Investnet, lors de son rachat par Raiffeisen. Il s'agit d'une "hypothèse sans preuve" de plus, a estimé l'un des deux avocats, rappelant les rapports difficiles de son client avec les deux principaux accusés.

Vincenz et Stocker pas soudoyés

L'autre avocat a souligné que son client avait averti Raiffeisen d'un possible conflit d'intérêts au sujet de Beat Stocker. En outre, il n'aurait pas été au courant de la participation de Pierin Vincenz dans Investnet.

Le défenseur a aussi réfuté tout soudoiement du duo Vincenz/Stocker par les deux fondateurs de la société, étant donné que son rachat a été décidé par plusieurs comités au sein de Raiffeisen et non pas par le seul Pierin Vincenz. En outre, la banque a souligné que le rachat d'Investnet ne lui avait causé aucun dommage financier direct.

Les deux avocats ont réclamé l'acquittement de leurs clients. L'un d'entre eux a même demandé un classement de procédure, son client âgé de 68 ans étant atteint d'une maladie neurologique irréversible.

Fin du procès dans deux semaines

Mercredi, les plaidoiries de la défense s'achèveront avec celle de l'avocat du septième et dernier accusé. Ensuite, le Ministère public pourra s'exprimer une nouvelle fois.

Dans deux semaines, les avocats de la défense pourront répliquer lors des deux derniers jours du procès. Le président du tribunal a imposé un temps maximal de parole aux parties.

Six ans requis contre Vincenz et Stocker

Le Ministère public reproche à Pierin Vincenz et à Beat Stocker, ancien patron d'Aduno, d'avoir eu des participations occultes dans des sociétés. Ils auraient ensuite fait racheter ces sociétés par Raiffeisen ou Aduno et auraient ainsi encaissé des bénéfices illégaux.

Le procureur accuse aussi les deux principaux prévenus d'avoir financé des dépenses privées de plusieurs centaines de milliers de francs à travers des notes de frais. Au total, la somme délictueuse reprochée à Pierin Vincenz est de 9 millions de francs et de 16 millions pour Beat Stocker.

Le Ministère public accuse les deux hommes d'escroquerie par métier, de gestion déloyale, de faux dans les titres et de corruption passive. Il a requis six ans de prison contre eux et des peines pécuniaires avec sursis ou sursis partiel contre les cinq coaccusés.