De nombreux participants portaient des drapeaux ukrainiens ou des drapeaux de la paix. De nombreuses banderoles critiquaient le président russe Vladimir Poutine.

La manifestation a été organisée à l'appel de la Jeunesse socialiste suisse (JS), du Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA), des Verts, du parti socialiste (PS) et d'autres organisations. Dans des communiqués précédant la manifestation, les Verts et le GSsA ont exigé que des mesures soient prises contre le commerce russe de matières premières, dont près de 80% passe par la Suisse.

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Plusieurs orateurs ont prévu d'adresser des revendications au Conseil fédéral. La manifestation a été autorisée par les autorités de la ville de Berne.

Le 26 février, entre 10'000 et 20'000 personnes ont manifesté à Berne contre la guerre en Ukraine, et le 5 mars, environ 40'000 à Zurich.

"Pas de gaz naturel, pas de guerre" pouvait-on lire sur de grandes banderoles. De nombreux participants portaient également des drapeaux ukrainiens ou pour la paix ainsi que des banderoles critiques à l'égard du président russe Vladimir Poutine.

La manifestation a été organisée à l'appel de la Jeunesse socialiste suisse et du Parti socialiste, du Groupe pour une Suisse sans armée, des Jeunes Verts et des Verts, de la Grève du climat et de Public Eye. Ces différents mouvements exigent depuis le 24 février le retrait des troupes russes et la résolution du conflit dans le cadre de l'OSCE et de l'ONU.

"Les demandes de réarmement sont une exploitation impitoyable de la crise actuelle et ne contribuent en rien à la résolution de la situation actuelle ou à la prévention de crises futures", affirment-ils.

Aussi une lutte pour les ressources

Ils ont également exigé que des mesures soient prises contre le commerce russe de matières premières, dont près de 80% passent par la Suisse. La guerre d'agression de Poutine contre l'Ukraine est également une lutte pour les ressources, estiment-ils.

"L'importation, le commerce et le financement du pétrole et du gaz naturel russes n'ont pas seulement permis cette guerre, ces transactions empêchent également de l'arrêter", déclare Anna Lindermeier de la Grève pour le climat.

"La dépendance aux énergies fossiles comme le pétrole, le gaz et le charbon d'une part, le gain de pouvoir et les flux financiers d'autre part, conduisent à un déséquilibre et à une concentration du pouvoir dans les mains de quelques-uns", soulignent-ils encore.

Le 26 février, entre 10'000 et 20'000 personnes ont manifesté à Berne contre la guerre en Ukraine, et le 5 mars, environ 40'000 à Zurich. D'autres manifestations de moindre envergure ont déjà eu lieu à Lausanne, Genève ou Lucerne depuis le début du conflit il y a un peu plus de 15 jours.

A
ats