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Le pétrole recule davantage face à la flambée de Covid en Chine

Les cours du pétrole amplifiaient leur recul lundi après-midi, après s'être envolés la semaine dernière face aux craintes suscitées par la guerre en Ukraine.

ats

Le ministre français de l'Economie a profité d'un passage sur un plateau de télévision pour remanier à la hausse la prévision de croissance de l'économie hexagonale en 2022. (archive)
La flambée des prix du pétrole fait aussi s'envoler les tarifs des carburants aux stations-services. KEYSTONE/EPA AFP POOL/LUDOVIC MARIN / POOL

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Peu avant 09h30, le prix du baril de WTI pour livraison en mai reculait de 4,0% à 109,45 dollars, alors que celui de Brent baissait de 3,5% à 116,35 dollars.

Autant les cours du West Texas Intermediate (WTI) que du Brent de la mer du Nord s'étaient envolés la semaine dernière, le premier ayant plafonné mardi dernier à 116,50 dollars et le second à 123,50 dollars.

Les confinements ordonnés à Shanghai "ont suscité certaines craintes concernant la consommation en Chine et ont fait baisser les prix du pétrole aujourd'hui", a estimé Jeffrey Halley d'Oanda. Mais l'or noir "est déjà en train de reprendre une partie de ses premières pertes et la chute sera probablement une aberration temporaire", a-t-il nuancé.

"Si les restrictions Covid se répandent en Chine, cela pourrait suffire à plafonner la hausse des prix cette semaine, surtout avec les données (macroéconomiques) peu reluisantes aux Etats-Unis et en Europe à la fin de la semaine dernière", a concédé M. Halley dans une note.

Manque de capacité de l'Opep

En Chine, La moitié de la ville de Shanghai est mise sous cloche ce lundi au moment où la capitale économique chinoise de 25 millions d'habitants affronte sa pire flambée de Covid-19 depuis deux ans.

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Ces dernières semaines, des millions d'habitants de régions touchées, dans l'ensemble du pays, ont été soumis à des confinements, comme la métropole technologique de Shenzhen (sud) ou la cité industrielle de Shenyang (nord-est).

Mais la guerre en Ukraine et les craintes sur la chute des capacités de production de l'Opep "sont plus effrayantes que le confinement de Shanghai", a fait remarquer Ipek Ozkardeskaya, analystes auprès de Swissquote. Cette dernière voit le rallye sur l'or noir se poursuivre vers des niveaux à 140 ou 150 dollars le baril.

Ce répit, provoqué par la flambée des contaminations au Covid-19 en Chine, risque cependant de n'être que de courte durée.

Vers 13h45, le prix du baril de WTI pour livraison en mai reculait de 5,3% à 107,90 dollars, alors que celui de Brent baissait de 4,8% à 114,80 dollars.

Autant les cours du West Texas Intermediate (WTI) que du Brent de la mer du Nord s'étaient envolés la semaine dernière, le premier ayant plafonné mardi dernier à 116,50 dollars et le second à 123,50 dollars.

Les confinements ordonnés à Shanghai "ont suscité certaines craintes concernant la consommation en Chine et ont fait baisser les prix du pétrole aujourd'hui", a estimé Jeffrey Halley d'Oanda. Mais "la chute sera probablement une aberration temporaire", a-t-il nuancé.

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"Si les restrictions liées au Covid-19 se répandent en Chine, cela pourrait suffire à plafonner la hausse des prix cette semaine, surtout avec les données (macroéconomiques) peu reluisantes aux Etats-Unis et en Europe à la fin de la semaine dernière", a concédé M. Halley dans une note.

En route vers 150 dollars?

En Chine, La moitié de la ville de Shanghai est mise sous cloche ce lundi au moment où la capitale économique chinoise de 25 millions d'habitants affronte sa pire flambée de Covid-19 depuis deux ans.

Ces dernières semaines, des millions d'habitants de régions touchées, dans l'ensemble du pays, ont été soumis à des confinements, comme la métropole technologique de Shenzhen (sud) ou la cité industrielle de Shenyang (nord-est).

Mais la guerre en Ukraine et les craintes sur la chute des capacités de production de l'Opep "sont plus effrayantes que le confinement de Shanghai", a fait remarquer Ipek Ozkardeskaya, analystes auprès de Swissquote. Cette dernière voit le rallye sur l'or noir se poursuivre vers des niveaux à 140 ou 150 dollars le baril.

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