Fin mars, le Zurichois avait rapporté sur sa chaîne vidéo "Weltwoche Daily" une perquisition de la filiale moscovite de l'horloger suisse Audemars Piguet. Des montres suisses de luxe auraient été confisquées par le Kremlin. Selon le Blick, M. Köppel, qui est membre de la commission de politique extérieure du National, se serait appuyé sur une note d'information confidentielle du DFAE. Le député avait alors réfuté avoir violé le secret de fonction.

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La commission s'est penchée sur la question, indiquent mardi les services du Parlement. Par 14 voix contre 4 et 2 abstentions, elle estime qu’il y a vraisemblablement eu violation du secret de fonction et a décidé de déposer une plainte pénale. Le Bureau du National pourrait en outre ordonner des mesures disciplinaires. La présomption d'innocence s'applique.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a quant à lui ouvert une enquête. Il examine également les suites pénales à donner à un article de la "NZZ am Sonntag". L'hebdomadaire alémanique avait écrit précédemment que des agents des services secrets russes FSB avaient perquisitionné le 22 mars les locaux de la filiale locale de la manufacture horlogère suisse de la Vallée de Joux. Le journal se référait à trois sources qui avaient confirmé la note confidentielle.

Fin mars, le Zurichois avait rapporté sur sa chaîne vidéo "Weltwoche Daily" une perquisition de la filiale moscovite de l'horloger suisse Audemars Piguet. Des montres suisses de luxe auraient été confisquées par le Kremlin. Selon le Blick, M. Köppel, membre de la commission de politique extérieure, se serait appuyé sur une note d'information confidentielle du DFAE. Le député avait alors réfuté avoir violé le secret de fonction.

La commission s'est penchée sur la question, indiquent mardi les services du Parlement. Par 14 voix contre 4 et 2 abstentions, elle estime qu’il y a vraisemblablement eu violation du secret de fonction et a décidé de déposer une plainte pénale.

Le Bureau du National pourrait en outre ordonner des mesures disciplinaires. "Il pourrait s'agir d'un blâme ou d'une exclusion de six mois de la commission. Mais une telle mesure n'est décidée que lors de cas extrêmes et répétés", a précisé le président de la commission Franz Grüter (UDC/LU) à Keystone-ATS. La présomption d'innocence s'applique.

Le Ministère public de la Confédération (MPC) a quant à lui ouvert une enquête. Il examine également les suites pénales à donner à un article de la "NZZ am Sonntag". L'hebdomadaire alémanique avait écrit précédemment que des agents des services secrets russes FSB avaient perquisitionné le 22 mars les locaux de la filiale locale de la manufacture horlogère suisse de la Vallée de Joux. Le journal se référait à trois sources qui avaient confirmé la note confidentielle.