"Grâce au prêt de nombreuses institutions publiques et privées, plus de 150 objets parmi les plus somptueux jamais réalisés en émail cohabitent avec la collection d'étude de l'École d'arts appliqués de La Chaux-de-Fonds", a indiqué mardi le MIH.

L'exposition va interroger les modalités d'apprentissage et de transmission des savoir-faire. "Éclat de verre" présente ainsi les techniques ancestrales de l’émail appliquées à la décoration horlogère.

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La colonne vertébrale de l'exposition est constituée des collections du MIH et de celles de l'École d'arts appliqués, auxquelles s'ajoutent des pièces majeures et emblématiques de l'art de l'émaillage conservées auprès d'autres institutions publiques. Plusieurs chefs-d'½uvre de peinture miniature et de bijoux émaillés sont issus des collections du Musée d'art et d'histoire de Genève. Le Musée d'horlogerie du Locle prête, entre autres, son célèbre "Miroir à oiseau chanteur" des frères Rochat.

Parts de secrets

Des institutions privées, comme la Collection Cartier, la Collection Edouard et Maurice Sandoz, Patek Philippe Museum Genève ont prêté des oeuvres. Des entreprises comme Cartier, Chopard, Hermès, Manufacture Jaeger-LeCoultre et Patek Philippe, ou des émailleuses indépendantes comme Anita Porchet et Debora Martinez ou des jeunes en formation du Campus Richemont, ont aussi été sollicités.

"Qu’il soit cloisonné, champlevé, peint, opaque, transparent ou opalescent, l’émail fascine depuis des siècles. Sous l’apparente simplicité de sa composition – du verre et des oxydes métalliques – se cache toute l’adresse des émailleurs qui doivent en maîtriser la préparation, l’application et la cuisson au four. Aujourd’hui encore, la décoration d’une montre avec de l’émail s’apparente à de l’alchimie et conserve ses parts de secrets", a expliqué le MIH.

L'exposition se tient en lien avec les 150 ans de l’École d’arts appliqués de La Chaux-de-Fonds et avec l'Année Internationale du Verre, proclamée par les Nations Unies.

A
ats