Par son action, le collectif 43m2 voulait protester contre la fermeture pour la belle saison, et ceci dès dimanche, de deux lieux d'accueil lausannois pour SDF. D'une manière générale, le mouvement réclame le maintien du nombre de places d'hébergement d'urgence à l'année - et pas seulement en hiver - ainsi que leur augmentation.

En début d'après-midi, entre 60 et 80 militants s'étaient activés pour monter des tentes et amener à Beaulieu des matelas, des canapés, des toilettes sèches ou encore du matériel informatique et de cuisine. L'objectif était de faire connaître leurs revendications et d'accueillir le mieux possible ceux qui se retrouveraient sans solution d'hébergement dès le 1er mai.

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Mais ils ne seront finalement restés que quelques heures sur place. Répondant à la sollicitation de la Fondation de Beaulieu, la municipalité de Lausanne a demandé à la police de procéder à l’évacuation des lieux, a indiqué en début de soirée le porte-parole de la police à Keystone-ATS.

Après discussions, les activistes ont décidé de quitter les lieux sans résister. "On ne nous a pas laissé le choix. Nous allons emmener les affaires qui ont de la valeur, mais le camp reste en place, sans présence humaine", a expliqué une militante, qui ajoute que le collectif devrait rencontrer la semaine prochaine la municipale Emilie Moeschler pour discuter de ses revendications.

Dispositif dépassé

Il y a une dizaine de jours, des associations actives sur le terrain avaient envoyé une lettre ouverte aux autorités cantonales dans laquelle elles jugeaient "dépassé" le dispositif d'hébergement d'urgence vaudois. Leurs critiques: les structures d'accueil doivent refuser des SDF par manque de place, les centres sociosanitaires sont débordés et il y a toujours plus de monde aux distributions alimentaires de rue.

Par son action, le collectif 43m2 voulait protester contre la fermeture pour la belle saison, et ceci dès dimanche, de deux lieux d'accueil lausannois pour SDF. D'une manière générale, le mouvement réclame le maintien du nombre de places d'hébergement d'urgence à l'année - et pas seulement en hiver - ainsi que leur augmentation.

En début d'après-midi, entre 60 et 80 militants s'étaient activés pour monter des tentes et amener à Beaulieu des matelas, des canapés, des toilettes sèches ou encore du matériel informatique et de cuisine. L'objectif était de faire connaître leurs revendications et d'accueillir le mieux possible ceux qui se retrouveraient sans solution d'hébergement dès le 1er mai.

Mais ils ne seront finalement restés que quelques heures sur place. Répondant à la sollicitation de la Fondation de Beaulieu, la municipalité de Lausanne a demandé à la police de procéder à l’évacuation des lieux, a indiqué en début de soirée le porte-parole de la police à Keystone-ATS.

Après discussions, vers 20h00, les activistes ont décidé de quitter les lieux sans résister. "On ne nous a pas laissé le choix. Nous allons emmener les affaires qui ont de la valeur, mais le camp reste en place, sans présence humaine", a expliqué une militante, qui ajoute que le collectif devrait rencontrer la semaine prochaine la municipale Emilie Moeschler pour discuter de ses revendications.

Dispositif dépassé

Il y a une dizaine de jours, des associations actives sur le terrain avaient envoyé une lettre ouverte aux autorités cantonales dans laquelle elles jugeaient "dépassé" le dispositif d'hébergement d'urgence vaudois. Leurs critiques: les structures d'accueil doivent refuser des SDF par manque de place, les centres sociosanitaires sont débordés et il y a toujours plus de monde aux distributions alimentaires de rue.

La ville rappelle pour sa part qu'elle dispose de 99 places pour l'accueil d'urgence toute l'année, et qu'elle offre 142 places supplémentaires en hiver. Lundi, elle va en outre ouvrir 21 studios à la rue de la Borde 47 pour accueillir des personnes en grande précarité d'emploi et fréquentant les hébergements d'urgence.

Ce projet innovant s'inscrit dans une réflexion plus large sur les possibilités de logement pour les personnes qui fréquentent les structures d'urgence, explique la ville. Cette réflexion est menée en partenariat avec le canton et les associations proches du terrain.