"Nous ne devons pas nous faire d'illusions. Les défis sont énormes", a-t-il dit lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre ukrainien Denys Chmyhal, par vidéo depuis Kiev. Même si les destructions se poursuivent, il faut commencer déjà à anticiper la reconstruction, selon lui.
"Bien sûr que nous souhaitons" que le conflit soit terminé d'ici la réunion, ajoute-t-il. L'organisation de cette réunion "est une grande responsabilité", a encore insisté le président de la Confédération en marge du Forum économique mondial (WEF).
Les coûts actuels sont estimés à environ 600 milliards de dollars, selon M. Chmyhal. La Suisse décidera dans les prochaines semaines combien et dans quelles conditions elle contribuera. Lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mentionné sa proposition d'un Fonds d'une coalition mondiale d'Etats prêts à le doter de fonds russes gelés.
"La Suisse ne s'est pas encore exprimée sur cette question" et "elle donnera sa réponse le moment venu", affirme le président de la Confédération. L'Ukraine travaille déjà au plan de reconstruction du pays, a dit de son côté le premier ministre ukrainien. Il va porter sur les infrastructures, le logement ou encore la lutte contre le chômage et sera présenté les 4 et 5 juillet à Lugano.
Attitude "impérialiste"
La plateforme United24 a déjà été lancée pour organiser le financement des efforts. Au Tessin, M. Chmyhal souhaite le plus grand nombre de responsables politiques de haut niveau parmi les quelque 40 Etats et 18 organisations internationales conviées. Au moins des chefs de la diplomatie et probablement quelques chefs d'Etat et de gouvernement, selon M. Cassis.
Le président de la Confédération avait estimé auparavant dans un débat que la Russie a fait preuve d'une attitude "impérialiste". Il est revenu sur la "neutralité collaborative" qu'il avait mentionnée lundi. La neutralité "est un instrument" pour atteindre la sécurité, selon lui. Il dit avoir compris rapidement que la position suisse ne permettrait pas d'oeuvrer comme médiatrice.
M. Cassis considère aussi que les populations européennes doivent accepter de "souffrir" avec l'augmentation des prix des énergies si la situation permet "de mettre un terme à la guerre". "Il y a un prix à payer pour défendre des valeurs", a-t-il ajouté.
"Nous ne devons pas nous faire d'illusions. Les défis sont énormes", a-t-il dit lors d'une conférence de presse conjointe avec le premier ministre ukrainien Denys Chmyhal, par vidéo depuis Kiev. Même si les destructions se poursuivent, il faut commencer déjà à anticiper la reconstruction, selon lui.
"Bien sûr que nous souhaitons" que le conflit soit terminé d'ici la réunion, ajoute-t-il. L'organisation de cette réunion "est une grande responsabilité", a encore insisté le président de la Confédération en marge du Forum économique mondial (WEF).
En Ukraine, les coûts actuels sont estimés à environ 600 milliards de dollars, selon M. Chmyhal. La Suisse décidera dans les prochaines semaines combien et dans quelles conditions elle contribuera. Lundi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mentionné sa proposition d'un Fonds d'une coalition mondiale d'Etats prêts à le doter de fonds russes gelés.
"La Suisse ne s'est pas encore exprimée sur cette question" et "elle donnera sa réponse le moment venu", affirme le président de la Confédération. L'Ukraine travaille déjà au plan de reconstruction du pays, a dit de son côté son premier ministre. Il va porter sur les infrastructures, le logement ou encore la lutte contre le chômage et sera présenté les 4 et 5 juillet à Lugano.
Dizaines de pays prévus
La plateforme United24 a déjà été lancée pour organiser le financement des efforts. Au Tessin, M. Chmyhal souhaite le plus grand nombre de responsables politiques de haut niveau parmi les quelque 40 Etats et 18 organisations internationales conviées. Au moins des chefs de la diplomatie et probablement quelques chefs d'Etat et de gouvernement, selon M. Cassis.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kuleba, retardé par la météo alors qu'il a mis de nombreuses heures de train et de route avant un vol pour la Suisse, a rencontré le président de la Confédération après la conférence de presse. Dans une conférence de presse séparée également avec M. Cassis, il a toutefois affirmé qu'il le ferait à nouveau tant la discussion était "productive".
La conférence de Lugano doit permettre d'établir un mécanisme d'organisation de tous les efforts internationaux de reconstruction, a-t-il dit. Il faut éviter les "duplications" et "les pertes d'argent". Et d'appeler aussi à aider les finances publiques ukrainiennes dans les prochains mois tant l'économie de son pays va être affectée cette année, davantage que celle de la Russie selon lui.
Comme M. Cassis lundi, M. Kuleba a aussi précisé que des discussions avaient lieu sur la possibilité que la Suisse représente les intérêts ukrainiens en Russie, sans en dire davantage pour le moment. Mais il a salué la réputation élevée de celle-ci.
Attitude "impérialiste"
De même, il dit comprendre la neutralité suisse et a estimé que Berne ne violait pas ce principe en aidant son pays. "Je ne peux pas demander à Ignazio des munitions", a-t-il glissé, ajoutant que d'autres pays pourraient en livrer à l'Allemagne pour que celle-ci puisse faire suivre des armes à l'Ukraine.
Egalement mardi, le président de la Confédération avait estimé auparavant dans un débat que la Russie a fait preuve d'une attitude "impérialiste". Il est revenu sur la "neutralité collaborative" qu'il avait mentionnée lundi. La neutralité "est un instrument" pour atteindre la sécurité, selon lui. Il dit avoir compris rapidement que la position suisse ne permettrait pas d'oeuvrer comme médiatrice.
M. Cassis considère aussi que les populations européennes doivent accepter de "souffrir" avec l'augmentation des prix des énergies si la situation permet "de mettre un terme à la guerre". "Il y a un prix à payer pour défendre des valeurs", a-t-il ajouté.