"La satisfaction au travail est quelque peu inférieure en Suisse, en comparaison avec les autres pays", fait remarquer le directeur général de PWC Suisse, Andreas Staubli, cité mardi dans le communiqué. Elle s'inscrit à 50%, contre 57% à l'étranger.
Deux facteurs jouent un rôle important dans le monde du travail, à savoir l'équité et l'épanouissement personnel, rappelle l'étude "PWC's Global workforce hopes and fears survey 2022".
Vers des modèles hybrides
Les entreprises doivent s'adapter aux changements qui prennent place dans le monde du travail, à savoir un modèle hybride où les collaborateurs et collaboratrices peuvent travailler depuis leur domicile et du bureau. "Les résultats montrent que la vague de licenciement qui touche actuellement les pays anglophones pourrait aussi affecter la Suisse", estiment les auteurs de l'étude.
Environ 78% des participants au sondage veulent pouvoir recourir à un modèle de travail hybride, mais le travail à distance est moins possible en Suisse (45%) en comparaison avec les autres pays (54%).
Par ailleurs, l'étude souligne que les femmes se sentent moins considérées dans leur travail que leurs collègues de sexe masculin en raison des différences salariales. Les générations plus jeunes sont en outre moins satisfaites de leur emploi que leurs aînés et craignent notamment de perdre leur travail à cause de l'avancée des technologies.
Les progrès d'une entreprise au niveau des questions environnementales et sociétales deviennent en outre de plus en plus importants pour les employés.