L'action s'est déroulée durant sept jours entre avril et mai dernier dans six filiales Migros du canton. Des étudiants de la HES-SO Valais y ont animé des stands de sensibilisation et de collecte de fonds pour Coeur Wallis.
"Au total, nous avons récolté 10'000 francs environ", a indiqué à Keystone-ATS Jean-Marc Bellagamba, directeur de l'Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS) et responsable opérationnel de Coeur Wallis. Un résultat "très modeste" si l'on tient compte du coût de l'opération qui s'est élevé à 5000 francs environ.
Avec la somme récoltée, il sera tout juste possible de financer un peu plus de trois défibrillateurs alors que l'association doit passer de 430 à 1000 de ces boîtiers pour assurer une couverture cantonale efficace. Mais Coeur Wallis ne baisse pas les bras, précise Jean-Marc Bellagamba: "Nous n'avons pas encore trouvé le bon chemin, nous devons être plus créatifs. Nous allons envisager de nouvelles actions pour la rentrée et pour 2023 avec notre partenaire la HES-SO Valais-Wallis".
Vingt-cinq personnes sauvées
Décevante d'un point de vue financier, l'action a eu un impact positif sur le nombre de candidats secouristes bénévoles (ou Public Responders): "Nous avons constaté un petit pic avec une centaine de nouvelles inscriptions", se réjouit le responsable opérationnel de Coeur Wallis.
Les secouristes bénévoles ont sauvé à ce jour vingt-cinq personnes, soit deux de plus qu'au début avril. Sans eux, elles auraient succombé à un arrêt cardio-respiratoire.
L'objectif est de parvenir à sauver 30 à 40 vies par année. Mais pour cela, Coeur Wallis doit trouver 500 à 600 Publics Responders supplémentaires pour atteindre le chiffre de 3000, et collecter les dons qui lui permettront d'augmenter le nombre de défibrillateurs grâce auxquels les secouristes peuvent administrer un choc électrique.