Le canton du Jura, d'une part, et Geo-Energie Suisse et Geo-Energie Jura, d'autre part, sont parvenus à un accord pour le développement de ce projet de géothermie profonde dans la Vallée de Delémont. Contesté par une partie de la population et du monde politique, ce projet se fera avec un renforcement des mesures sécuritaires.
"Le Gouvernement est satisfait de vous annoncer qu'il a obtenu un certain nombre de garanties supplémentaires", a déclaré le ministre de l'environnement David Eray. "Le canton a tout à gagner avec un tel projet et il entend assumer ses responsabilités dans le contexte de l'urgence climatique".
Rassurer la population
Le ministre jurassien a reconnu que le projet suscitait des craintes liées à d'éventuelles secousses sismiques. Mais il a répété que tout avait été mis en oeuvre pour ne pas exposer l'environnement et la population. "C'est un nouveau départ", a-t-il ajouté, en évoquant les nouvelles bases sur lesquelles repose désormais ce projet.
Après avoir affiché son hostilité, le Gouvernement a fait volte-face après avoir obtenu de l'exploitant un cadre sécuritaire davantage optimisé. Parmi les nouvelles garanties figure le renforcement de la surveillance sismique tout au long de la réalisation du projet.
La convention prévoit l'introduction d'un protocole de surveillance des bâtiments. Il s'agit notamment de faciliter l'établissement des preuves pour l'évaluation d'éventuels dommages liés aux travaux. Le document présenté porte aussi sur l'assainissement du site.
Transparence
La convention instaure aussi des mesures pour améliorer l'échange d'informations et la transparence du projet avec la constitution d'une commission de suivi et d'information. C'est le professeur Pascal Mahon qui en assurera la présidence.
Un comité de patronage sera également constitué durant la seconde partie de l'année. Composé de personnalités indépendantes et neutres sous l'égide de la Confédération, il assurera la qualité des travaux, des processus et de l'information.
Le canton du Jura, d'une part, et Geo-Energie Suisse et Geo-Energie Jura, d'autre part, sont parvenus à un accord pour le développement de ce projet de géothermie profonde dans la vallée de Delémont. Contesté par une partie de la population et du monde politique, ce projet se fera par phases avec un renforcement des mesures sécuritaires.
"Le Gouvernement est satisfait de vous annoncer qu'il a obtenu un certain nombre de garanties supplémentaires", a déclaré le ministre de l'environnement David Eray. "Le canton a tout à gagner avec un tel projet et il entend assumer ses responsabilités dans le contexte de l'urgence climatique", a lancé David Eray qui plaide en faveur de grands projets énergétiques.
Rassurer la population
Le ministre jurassien a reconnu que le projet suscitait des craintes liées à d'éventuelles secousses sismiques. Mais il a répété que tout avait été mis en oeuvre pour ne pas exposer l'environnement et la population. "C'est un nouveau départ", a-t-il ajouté, en évoquant les nouvelles bases sur lesquelles repose désormais ce projet.
Après avoir affiché son hostilité, le Gouvernement a fait volte-face après avoir obtenu de l'exploitant un cadre sécuritaire davantage optimisé. Parmi les nouvelles garanties figure le renforcement de la surveillance sismique tout au long de la réalisation du projet.
La convention prévoit l'introduction d'un protocole de surveillance des bâtiments. Il s'agit notamment de faciliter l'établissement des preuves pour l'évaluation d'éventuels dommages liés aux travaux. A chaque étape, le projet sera interrompu si les conditions de sécurité ne devaient plus être garanties, a assuré l'exécutif.
"Pour la région de Haute-Sorne et ses habitants, mais aussi pour pouvoir aller de l'avant ailleurs en Suisse avec l'utilisation du sous-sol, il est central et justifié de placer la sécurité au premier plan", a souligné le CEO de Geo-Energie Suisse SA Peter Meier cité dans un communiqué.
Selon les prévisions initiales, le projet devrait permettre à terme d'approvisionner 6000 foyers en électricité produite à partir de la chaleur extraite du sous-sol jurassien. Le forage d'exploration permettra des sondages jusqu'à une profondeur de 4 à 5 kilomètres. Le canton n'a pas présenté de calendrier, mais avance l'échéance 2027-2028 pour un début de la phase d'exploitation.
Transparence
"Il faut combler un déficit d'information et rétablir la confiance", a plaidé la ministre jurassienne de l'intérieur Nathalie Barthoulot. La convention instaure donc des mesures pour améliorer l'échange d'informations et la transparence du projet avec la constitution d'une commission de suivi et d'information présidée par le professeur Pascal Mahon qui en assurera la présidence.
Un comité de patronage sera également constitué durant la seconde partie de l'année. Composé de personnalités indépendantes et neutres sous l'égide de la Confédération, il assurera la qualité des travaux, des processus et de l'information.
Il y a un peu plus d'une année, le Gouvernement jurassien avait dit ne plus vouloir de ce projet, soulignant son intention de retirer son autorisation. Un abandon définitif du projet aurait eu des conséquences financières à charge de l'Etat.