L'évaluation a pris en compte environ 200 entreprises mentionnant la nationalité de leur patron et des membres de la direction. Près de 20 sociétés ne livrent pas d'information à ce sujet.
Les citoyens allemands représentent 17% des CEO. Les Américains sont troisièmes, avec une part de 6%.
Les dirigeants étrangers du SPI sont essentiellement européens ou américains. L'Egyptien Omar El Hamamsy à la tête d'Orascom Development Holding (ODH) et le Singapourien Jim-Heng Lee chez Dormakaba font figure d'exceptions.
Près de 10% des patrons concernés ont plus d'un passeport. Les binationaux suisse et italien sont les plus nombreux, devant les citoyens germano-suisses.
Parmi les 1200 membres des directions générales des entreprises du SPI, plus de 50 nationalités sont représentées, là aussi avec une grande majorité d'Européens et d'Américains.
En comparaison internationale, la Suisse est le pays où la proportion d'étrangers dans les hautes sphères est la plus importante. Un niveau seulement égalé par le Danemark, selon le cabinet de conseil Spencer Stuart. En Finlande, la part atteint 40%. En Grande-Bretagne, en France et en Belgique, seul un membre de la direction sur trois est étranger.
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