Le produit d'exploitation s'est contracté de 6,4% à 1,86 milliard de francs, selon le rapport semestriel publié lundi.
Les avoirs sous gestion (AuM) ont décliné de 11% à 428 milliards, en raison des corrections sur les marchés des actions et des obligations, au cours de "l'un des pires semestres pour les marchés des capitaux depuis des décennies".
Les sorties nettes d'argent ont totalisé 1,1 milliard, à comparer avec un afflux net de fonds de 10 milliards un an plus tôt.
Julius Bär affirme ne pas avoir subi de pertes de crédit directement liées à "la situation en Russie/Ukraine".
Le bénéfice net selon IFRS a fondu de 25,7% à 450,3 millions de francs et le bénéfice net ajusté d'un quart à 476 millions.
La marge brute a reculé à 81 points de base (pb), après 87 pb, a indiqué la banque zurichoise, tandis que le ratio coûts/revenus a grimpé à 67%, contre 61% un an plus tôt.
Les résultats sont dans la lignée des prévisions compilées par AWP, sauf le bénéfice qui a fait pire qu'attendu.