Le groupe belgo-brésilien, connu pour ses marques mondiales Budweiser, Stella Artois et Corona, a vu son chiffre d'affaires progresser de 9,3% d'avril à juin, à 14,8 milliards de dollars, sous l'effet à la fois d'une hausse des volumes et des prix.

A périmètre et taux de change constants, la croissance des ventes a atteint 11,3%, avec des volumes en progression de 3,4% et des recettes par hectolitre en hausse de 7,5%.

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La hausse des ventes s'est traduite par une amélioration de la rentabilité opérationnelle.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) a en effet augmenté de 5,2% sur un an, à 5,1 milliards de dollars au deuxième trimestre. A périmètre et taux de change constants, la progression atteint 7,2%.

La direction a salué cette hausse obtenue "malgré les impacts défavorables attendus sur les matières premières et la chaîne d'approvisionnement".

"Notre entreprise a réalisé une croissance soutenue et rentable", s'est félicité le PDG Michel Doukeris, cité dans un communiqué. "La mise en oeuvre sans relâche de notre stratégie, la force de nos marques et la transformation numérique accélérée nous ont permis de saisir l'instant dans un environnement opérationnel qui reste dynamique", a-t-il commenté.

Pour 2022, AB InBev a confirmé son objectif d'une hausse de l'Ebitda "entre 4 et 8%", conforme à ses perspectives à moyen terme, et d'une croissance des ventes "supérieure à celle de l'Ebitda, grâce à une combinaison saine des volumes et des prix".

Le géant brassicole, dont le siège social est à Louvain (centre de la Belgique), poursuit une stratégie de développement de marques haut de gamme. Il affirme être "en tête des segments premium et super premium au niveau mondial".

Le brasseur avait publié au premier trimestre un bénéfice net en hausse de 32% sur un an, à 1,34 milliard de dollars, grâce à une hausse des volumes et des prix.

Sur l'année 2021, le bénéfice net avait progressé de 50% à 5,7 milliards de dollars, retrouvant son niveau de rentabilité antérieur à la pandémie de Covid-19.

A
ats