Malgré des ventes en hausse sur la période avril-juin (+10% sur un an à 1'973,9 milliards de yens, soit 14,3 milliards d'euros), principalement en raison de la chute du yen, qui dope ses revenus à l'étranger, Panasonic a dit jeudi avoir subi de plein fouet l'impact sur l'activité économique entraîné par les confinements à Shanghai, les pénuries de composants et la flambée des prix des matériaux.

A taux de change constants, ses ventes totales n'ont augmenté que de 2%, grâce uniquement à ses divisions Energie (incluant les batteries électriques pour l'industrie automobile) et "Connect", regroupant notamment ses activités dédiées à la gestion automatisée des chaînes d'approvisionnement.

également interessant
 
 
 
 
 
 

Panasonic a annoncé en mai vouloir coter séparément en Bourse cette lucrative division structurée autour de Blue Yonder, firme américaine de logiciels de gestion "intelligente" des chaînes d'approvisionnement pour l'industrie, qu'il a acquise l'an dernier pour 7,1 milliards de dollars.

En raison de nombreux vents contraires, le groupe a en revanche vu son bénéfice net dégringoler au premier trimestre de 36% sur un an à 48,9 milliards de yens (343,5 millions d'euros) et son bénéfice opérationnel de 39% à 63,7 milliards de yens (460,4 millions d'euros), selon un communiqué.

Tout en misant pour le reste de son exercice qui s'achèvera fin mars 2023 sur une reprise de la production automobile et une augmentation de la demande en véhicules électriques, Panasonic estime que les difficultés liées aux pénuries et aux coûts élevés des matières premières vont perdurer au deuxième trimestre et au-delà.

Il a en conséquence laissé inchangées ses prévisions annuelles, tablant toujours sur un bénéfice net de 260 milliards de yens (+1,8% sur un an), un bénéfice opérationnel de 360 milliards de yens (+0,7%) et des ventes en hausse de 6,9% à 7.900 milliards de yens.

Panasonic a annoncé mi-juillet sa volonté d'investir environ 4 milliards de dollars pour construire une nouvelle usine de batteries électriques aux Etats-Unis, où il est déjà un fournisseur clé du constructeur Tesla.

A
ats