En revanche sur le premier semestre, BP affiche une perte nette de 11,13 milliards de dollars, le groupe ayant passé pour les trois premiers mois de l'année une charge après-impôts de 24,4 milliards de dollars à la suite de sa sortie du russe Rosneft dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine.

Le groupe s'attend à ce que les prix du pétrole restent élevés au troisième trimestre "en raison de la poursuite de la perturbation de l'approvisionnement russe" mais aussi de capacités réduites de réserves et de niveaux de stocks "nettement inférieurs à la moyenne sur cinq ans", a-t-il prévenu dans un communiqué.

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Hors éléments exceptionnels, BP affiche un bénéfice de 8,45 milliards de dollars au deuxième trimestre et de 14,7 milliards pour la première moitié de l'année.

BP est la dernière major pétrolière en date à afficher un bénéfice record pour la période, après notamment son compatriote Shell qui avait vu ses profits multipliés par cinq à 18 milliards de dollars sur la période, ou encore TotalEnergies (5,7 milliards de dollars).

Taxes exceptionnelles

Les profits additionnés des plus grosses entreprises du secteur (TotalEnergies, Shell, Exxon, Chevron et BP) se chiffrent pour la période à environ 62,5 milliards de dollars, selon les calculs de l'AFP.

Les cours des hydrocarbures flambent depuis des mois, notamment dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine.

Face aux profits des majors pétrolières, Londres avait annoncé en mai une taxe exceptionnelle sur le secteur de l'énergie, pour aider en partie à financer les aides gouvernementales aux ménages les plus modestes face à la crise du coût de la vie.

A
ats