Cette différence s'explique d'une part par les progrès techniques des installations éoliennes, d'autre part par l'évolution des conditions-cadres politiques, indique mardi dans un communiqué l'Office fédéral de l'énergie (OFEN), qui a mandaté l'étude auprès de la société Meteotest AG.
Et de préciser qu'avec la modification de la loi sur l'énergie (LEne) en 2018, les parcs éoliens dont la production atteint 20 gigawattheures (GWh) par an sont désormais reconnus comme étant d'intérêt national, ce qui permet d'exploiter le potentiel éolien en zone forestière et dans les zones inscrites à l'Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels d'importance nationale.
Le Plateau offre le plus grand potentiel éolien (17,5 TWh par an), suivi par l'Arc jurassien et les larges vallées alpines (7,8 TWh) puis les Alpes (4,2 TWh).
Une exploitation de 30% de ce potentiel, ce qui représente quelque 1000 installations éoliennes, "suffirait à apporter une contribution essentielle à un approvisionnement en électricité sûr en Suisse et à réduire la dépendance vis-à-vis de l'étranger", écrit l'OFEN. Elle permettrait de produire 8,9 TWh, dont 5,7 TWh en hiver, soit plus que la production annuelle de la centrale nucléaire de Gösgen (environ 8 KWh).