Ensemble, ces deux nouveaux navires de la flotte de la CGN offriront "une desserte transfrontalière Suisse-France renforcée, plus flexible, plus efficace et avec un confort supérieur, ainsi qu'une réduction substantielle de l'impact environnemental des transports", a indiqué mardi la compagnie dans un communiqué.

Le premier Naviexpress assurera une vingtaine d'allers et retours chaque jour entre Lausanne et Evian (F). La fréquence passera à 45 minutes entre chaque départ le matin et le soir contre 1h20 aujourd'hui. Le deuxième, dont les travaux débuteront dans quelques jours, permettra d'accroître l'offre de 50% entre Lausanne et Thonon (F) et de tripler celle entre Nyon et Yvoire (F) en redéployant la flotte de transport actuelle.

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Capacité de 700 personnes

Les deux bateaux de 60 mètres de long pourront accueillir 700 passagers chacun. Ils sont construits par l'entreprise lucernoise Shiptec pour un coût unitaire de 30,3 millions de francs. Si la construction des premiers éléments s'est faite à Gdansk en Pologne, l'assemblage est réalisé en intégralité au chantier naval d'Ouchy.

Dotés d'une technologie hybride et munis de coques perfectionnées, les deux Naviexpress permettront "une consommation réduite de plus de 40% en comparaison des unités conventionnelles actuelles", selon la CGN. Une fois les deux unités en service, un trajet en bateau entre la France et la Suisse générera 30 fois moins de CO2 qu'en voiture individuelle, assure-t-on.

Sorti de son bassin de radoub, le premier Naviexpress n'est pas pour autant complètement terminé. Il reste encore les éléments intérieurs à installer, tels que la pose des sols, les luminaires et les fauteuils, souligne la CGN. La première unité commencera ensuite les essais en navigation sur le Léman dès l'automne 2022.

La livraison du bateau à la CGN par le constructeur lucernois se fera courant février 2023, précise-t-on. Une période de formation pour les équipages CGN est ensuite prévue. La CGN espère recevoir les premiers passagers à bord d'ici la fin de l'été 2023, soit avec environ six mois de retard par rapport au calendrier initial.

A
ats