La crise énergétique qui se profile à l'horizon doit, certes, ralentir l'essor de l'économie du pays, mais ne devrait pas provoquer de récession profonde, assure un point de situation lundi.

D'éventuelles pénuries de gaz naturel ou d'électricité risquent d'entraîner une récession, mais la Suisse devrait le cas échéant pouvoir s'en extirper bien mieux que ses voisins européens, anticipent les prévisionnistes de la banque aux trois clés.

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L'utilisation des capacités a retrouvé son rythme de croisière dès le deuxième trimestre. Inflation, perturbations dans les chaînes d'approvisionnement, guerre en Ukraine et menaces sur l'approvisionnement énergétique brident toutefois la confiance pour la conjoncture à venir.

Le renchérissement des prix de l'énergie menace en effet les revenus des ménages et, partant, la consommation intérieure. Une pénurie de gaz ou d'électricité pourrait se traduire par des coupures de courant en dominos et menacerait ainsi l'intégralité de l'économie. La pression énergétique sur les économies européennes, principaux débouchés pour la Suisse, pénaliserait par ailleurs une industrie d'exportation déjà exposée à l'appréciation du franc.

Sur le front de l'inflation, les scénaristes d'UBS n'anticipent aucune accalmie avant l'année prochaine. Alors que la projection de renchérissement reste fixée à 3,1% pour 2022, elle devrait à nouveau s'affaisser sous les 2% en 2023.

A
ats