Les agences impliquées dans le projet sont dpa (Allemagne), AFP (France), ANSA (Italie), AGERPRES (Roumanie), APA (Autriche), ATA (Albanie), Belga (Belgique), BTA (Bulgarie), EFE et Europapress (Espagne), FENA (Bosnie), HINA (Croatie), MIA (Macédoine du Nord), STA (Slovénie), Tanjug (Serbie) et TASR (Slovaquie).

Les journalistes des plus petites agences pourront en particulier bénéficier de formations mais aussi d'un espace de travail au sein du siège de Belga, situé près des principales institutions européennes.

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Rassembler différentes perspectives

"Nous avons plus que jamais besoin d'information européenne, besoin de rassembler différentes perspectives, car les défis auxquels nous sommes confrontés vont bien au-delà d'un seul pays", devait déclarer Vera Jourova, vice-présidente de la Commission, lors du lancement dans la soirée.

"La guerre lancée par la Russie contre l'Ukraine, l'envolée des prix de l'énergie ou le changement climatique: tous ces sujets ne connaissent pas de frontières. Pour mieux en saisir la portée, les lecteurs ont besoin d'une perspective qui ne soit pas seulement nationale", devait-elle ajouter selon des extraits de son discours transmis à l'AFP.

Pas de "média de propagande"

Evoquant différentes formes de pressions sur les médias, allant des menaces physiques aux pressions économiques, elle devait insister sur la nécessité de se doter des outils nécessaires pour qu'aucun média public "ne soit transformé en média de propagande".

"La salle de presse européenne offrira un cadre unique pour échanger des informations et des bonnes pratiques éditoriales entre agences de presse de toute l'Europe", a de son côté souligné Christine Buhagiar, directrice Europe de l'AFP, qui participe au projet.

"Cela devrait les aider à renforcer la crédibilité des médias auprès des citoyens européens", a-t-elle ajouté. La Commission européenne a financé à hauteur de 1,76 million d'euros ce projet sur lequel dpa est chef de file.

A
ats