"Dire à la population que chaque kilowattheure compte est un message important et pour le moment suffisant", déclare dans un entretien diffusé samedi par Le Temps Michael Wider. Une multitude d'actions sont en phase de réalisation, note-t-il. Et s'il devait y avoir une pénurie de courant, "elle ne s'annoncera pas avant février, mars ou avril 2023", ajoute celui qui est aussi directeur d'Alpiq Suisse.

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Il assure qu'il est encore trop tôt pour stocker de l'eau dans les barrages, car l'automne est une saison statistiquement riche en précipitations. "Ce serait presque du gaspillage".

Pour M. Wider, la stratégie énergétique 2050 de la Confédération n'est pas en cause dans la crise actuelle, mais elle contient des faiblesses. Elle repose trop sur les importations et sur le fait que le marché pouvait à lui seul assurer la sécurité d'approvisionnement du pays, poursuit-il. "Il s'avère que non".

Le président des entreprises électriques relève encore d'autres erreurs. Avant même la stratégie énergétique 2050, "nous avons omis de tenir compte de la croissance de la population et des besoins, ainsi que de la décarbonisation", remarque-t-il. "Nous avons trop administré l'acquis, pas assez développé, pas assez réalisé".

A
ats