"Malgré l'inflation et les problèmes sur les chaînes d'approvisionnement, nous avons pu à nouveau augmenter les ventes et les bénéfices", s'est félicité le patron du groupe, Werner Baumann, cité dans un communiqué.
Le bénéfice net du groupe a atteint 546 millions d'euros (541 millions de francs) entre juillet et septembre, a indiqué Bayer, soit un peu moins que ce que prévoyaient les analystes de Factset, qui tablaient sur 561 million d'euros.
La comparaison est toutefois faite avec un troisième trimestre 2021 particulièrement faible, avec un bénéfice net de seulement 85 millions d'euros, en raison des ennuis judiciaires du groupe liés au glyphosate.
Le résultat d'exploitation de l'entreprise (EBIT) augmente de 126,2% sur un an, à 1,2 milliard d'euros. Le chiffre d'affaires grimpe de 5,7%, à 11,2 milliards d'euros.
Malgré ces résultats solides, les problèmes liés à la guerre en Ukraine pèsent, entre inflation et perturbation des chaînes d'approvisionnement.
Pour faire face aux risques de "goulots d'étranglement", liés à la guerre en Ukraine et à la politique zéro Covid en Chine, Bayer affirme vouloir "accumuler les stocks", en "partenariat avec (ses) fournisseurs".
L'entreprise s'attend à ce que "la hausse des coûts se poursuive l'an prochain".
Pour autant Bayer s'attend à "atteindre ses prévisions annuelles", a indiqué le groupe, tablant toujours sur un chiffre d'affaires "entre 47 et 48 milliards d'euros" pour l'ensemble de l'exercice 2022.
Dans le détail, Bayer a particulièrement été porté au troisième trimestre, par sa division agrochimique, qui a vu ses ventes grimper de 8,4% à 4,6 milliards d'euros.
Les ventes d'herbicides, notamment, ont progressé de 44,9 % "grâce aux hausses de prix", et à un "environnement de marché positif", particulièrement en Amérique du Sud et en Europe.
La division santé a connu quant à elle une hausse de 2,9% de son chiffre d'affaires.