Face à une demande soutenue, les loyers demandés ont pu être maintenus, voire augmentés. Avec le ralentissement de l'activité de construction, l'offre devrait encore s'amenuiser dans les années à venir.

Sur les cinq principaux marchés référencés dans l'étude du spécialiste du conseil immobilier JLL - Zurich, Genève, Lausanne, Berne et Bâle - le taux d'offre de surfaces disponibles a baissé en 2022 à 4,5%, après 4,7% l'année précédente. Le volume total de surfaces disponibles a fondu de 33'800 m2 à 878'200 m2.

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Le recul a été particulièrement marqué à Zurich (-52'900 m2) et dans une moindre mesure à Genève (-5000 m2), alors que les surfaces disponibles ont augmenté à Lausanne (+1700 m2), Berne (+7000 m2) et surtout à Bâle (+15'400 m2). La forte progression dans la cité rhénane s'explique, selon JLL, par l'emménagement de Roche dans sa deuxième tour, libérant ainsi plusieurs sites localisés dans le centre.

Centres-villes demandés

Dans l'ensemble des régions, le niveau des loyers aux meilleurs emplacements est resté constant. Une légère hausse a même été enregistrée en raison d'une forte demande pour les bureaux bénéficiant d'une situation centrale.

A Genève, la demande pour les surfaces de bureau a été soutenue en 2022, surtout au centre-ville, avec une contraction du taux de vacance à 1,9% fin décembre, contre 3,2% un an plus tôt, dans le quartier des affaires au centre-ville. Le secteur de l'aéroport, au contraire, a vu son taux de vacance augmenter.

La ville de Lausanne fait quant à elle face à une offre limitée avec un taux de vacance de 2,2%. Dans le quartier des affaires du centre-ville, le taux de vacance atteint même 1,5%.

Quant à la région de Zurich, l'offre en surfaces de bureau disponibles a diminué de 52'900 m2 à 361'000 m2, une baisse qui s'explique par "une faible quantité de nouvelles surfaces, couplée à une demande globalement importante", a précisé JLL.

En 2023, quelque 71'000 m2 de nouvelles surfaces de bureaux devraient voir le jour dans la métropole zurichoise, 50% de plus que l'année précédente. Cela reste toutefois inférieur à la moyenne annuelle entre 2012 et 2022 (90'000 m2). L'arrivée de nouvelles surfaces devrait continuer à baisser pour les années 2024 et 2025.