Le géant mondial de la gestion de l'énergie et des automatismes industriels a réalisé l'an dernier 3,477 milliards d'euros (3,4 milliards de francs) de bénéfice net, en hausse de 9% par rapport à une année 2021 déjà record. Le chiffre d'affaires s'élève à 34,176 milliards, soit +18,2%, porté par l'expansion des marchés de l'électrification et de l'efficacité énergétique.
Le groupe sera dirigé à compter de mai par Peter Herweck, actuel directeur général d'Aveva, éditeur britannique de logiciels industriels dont Schneider a d'abord acquis 60% en 2017 avant d'en finaliser l'an dernier l'acquisition complète. "Les choix stratégiques que nous avons effectués ces dernières années nous permettent de nous positionner sur la double tendance vers l'électrification et la digitalisation", a souligné Jean-Pascal Tricoire dans un communiqué, jugeant son groupe "bien préparé pour le futur. Nos offres n'ont jamais été aussi pertinentes".
Avec le changement de gouvernance annoncé jeudi, "combinant continuité et renouvellement, Schneider Electric entame un nouveau chapitre de son histoire - avec plus de numérique, plus de logiciels, plus de technologie et plus de développement durable", a-t-il ajouté. "Je soutiens pleinement la future nomination de Peter Herweck", dont "l'expérience dans les logiciels et l'automatisation s'accompagne d'un engagement fort pour les valeurs, la culture et l'ambition de notre groupe groupe de devenir une +Entreprise à Impact+" (aux objectifs sociaux et environnementaux, NDLR).
Dans l'immédiat, Schneider a annoncé jeudi pour objectif 2023 une croissance organique de l'Ebita (marge opérationnelle) ajusté entre +12% et +16%, basée sur une croissance organique du chiffre d'affaires entre +9% et +11%.