L'entreprise reste par ailleurs attentive aux opportunités d'acquisition.

Le groupe genevois vise un chiffre d'affaires annuel lié aux activités récurrentes dépassant 1,3 milliard de dollars. Le résultat d'exploitation Ebit non IFRS doit s'inscrire au-dessus de 570 millions de dollars, écrit la société mardi dans un communiqué. Enfin, le flux de trésorerie disponible doit franchir le cap des 700 millions de dollars.

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"Court terme serait un à trois ans, long terme cinq à dix, avec 'moyen terme' nous sommes sans doute quelque part à mi-chemin", a indiqué à AWP Andreas Andreades, président du conseil d'administration de Temenos et directeur général par intérim depuis de depart avec effet immédiat de Max Chuard mi-janvier.

L'entreprise a annoncé ses résultats 2022 lundi soir. Le chiffre d'affaires lié aux activités récurrentes s'est inscrit à 628 millions de francs. En 2023, l'entreprise vise une croissance des revenus récurrents d'au moins 12%.

Quant au résultat d'exploitation Ebit non IFRS, il s'est établi à 272,4 millions de dollars, en recul de 24%. Enfin, le flux de trésorerie disponible s'est contracté de 46% à 193 millions.

Flux de trésorerie malmené en 2022

"Le flux de trésorerie a souffert de deux facteurs au deuxième semestre 2022", a expliqué M. Andreades. D'une part, l'entreprise a accéléré sa transition vers le modèle des abonnements, ce qui a entraîné une baisse du flux de trésorerie immédiate, mais en générera davantage ces prochaines années. Par ailleurs, Temenos a intensifié ses investissements dans un contexte d'inflation.

Enfin, 2022 a été une mauvaise année pour l'industrie des logiciels bancaires, a souligné le président du conseil d'administration. "A l'automne, les craintes de récession ont incité les banques à la prudence, en particulier chez certains poids lourds. Depuis lors, nous assistons à un processus de stabilisation."

Le processus de recrutement d'un nouveau directeur général suit son cours et l'entreprise communiquera "en temps voulu".

Temenos, qui selon des rumeurs récurrentes serait la cible de tentatives de rachat, est elle-même attentive aux opportunités d'acquisition, a indiqué M. Andreades. "Ces dernières années, les objets étaient tous très chers, mais nous avons assisté à une correction sur le marché des valeurs technologiques et les niveaux de valorisation sont retombés", a-t-il commenté. Le président du conseil d'administration n'a cependant pas évoqué de projet concret.

A
ats