D'une façon générale, les sanctions de l'UE décidées contre la Russie et reprises par la Suisse ont été rapidement et efficacement appliquées, a estimé Mme Budliger Artieda dans une interview à l'émission Rundschau de la radio alémanique SRF.

La directrice du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) a expliqué que le commerce avec la Russie, pour une partie du moins, n'était pas recensé séparément dans les statistiques douanières. Il y manque par exemple des chiffres sur le nombre d'emplois et le substrat fiscal du secteur des matières premières.

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L'étude qui a été commandée vise à apporter plus de lumière. En outre, l'administration fédérale, via sa plateforme des matières premières, agira de façon active afin d'améliorer ses statistiques. Mme Budliger Artieda précise que tous les négociants de matières premières n'ont pas la Russie comme partenaire exclusif ou majoritaire.

Les négociants ont confirmé "de manière crédible" au Seco avoir réduit dernièrement leurs activités avec la Russie, relève la Secrétaire d'Etat.

En bonne intelligence

Pour mettre en oeuvre le paquet de sanctions "complexe" qui a été décidé contre la Russie, le Seco s'appuie aussi sur d'autres services, que ce soit dans l'administration fédérale, au sein des cantons ou des banques. "Des infractions concernant les sanctions font l'objet de poursuites et de dénonciations de notre part ou de la part des cantons", affirme Helene Budliger Artieda.

Pour s'assurer du respect des sanctions, le Seco travaille en collaboration avec l'Administration fédérale des douanes. Le Seco n'a pas un rôle de police et n'a pas lui-même d'autorité en la matière.

"Nous devons nous fier à l'idée que les entreprises actives en Suisse respectent le droit suisse", ajoute la Secrétaire d'Etat. Les pays voisins européens et les Etats-Unis attestent selon elle du bon travail des autorités suisses dans l'application des mesures.

A
ats