Une fois que la confiance est perdue, elle disparaît, explique-t-il samedi dans la Neue Zürcher Zeitung. Konrad Hummler voit deux scénarios possibles pour la banque zurichoise. "Soit elle est liquidée en bonne est due forme - il existe des méthodes standardisées pour cela -, soit sa liquidation est transférée à une autre grande banque et la Finma et la BNS assument la garantie sans conditions", avance-t-il.
Mercredi soir, l'autorité de surveillance des marchés financiers Finma et la Banque nationale suisse (BNS) annonçaient qu'elles mettraient des liquidités à la disposition du Credit Suisse en cas de besoin, après le naufrage de la banque suisse en bourse. Quelques heures plus tard, Credit Suisse annonçait qu'elle emprunterait jusqu'à 50 milliards de francs.
Cette aide de plusieurs milliards n'a que peu apaisé les inquiétudes des investisseurs vis-à-vis de la banque, en pleine tourmente boursière. Alors que le cours de l'action Credit Suisse reculait à nouveau vendredi, les spéculations sur une scission du numéro deux bancaire suisse se sont intensifiées. UBS et le Credit Suisse seraient en pourparlers pour un rachat, selon le Financial Times. Contactées, les deux banques n'ont pas confirmé cette information.