Intitulé "Qui veut payer en argent liquide doit pouvoir le faire!", le nouveau texte veut s'assurer qu'on puisse payer en pièces de monnaie ou en billets dans les services publics, en particulier les transports publics, dans les commerces de détail ou chez tous les fournisseurs de prestations où il est possible d’acheter directement un produit ou un service à un point de vente.

Bancomats tous les 2 km

Un client ne devrait pas pouvoir être refusé s'il souhaite payer en argent liquide, exige encore l'initiative. Il devrait également être interdit d'accorder un rabais si le paiement se fait par carte ou tout autre moyen dématérialisé, et de facturer des frais pour les paiements en argent liquide.

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Les établissements financiers soumis à l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ne doivent pas non plus pénaliser l'acceptation de pièces de monnaie ou de billets par rapport aux autres moyens de paiement. Pas question non plus d'introduire des lois, des impôts ou des taxes dans la même veine.

Les initiants veulent aussi que des bancomats ou autres points de retrait soient disponibles dans les communes d'au moins 1000 habitants, tous les deux kilomètres dans les villes et à 15 minutes de voiture des communes de moins de 1000 habitants. Ils ont jusqu'au 21 septembre 2024 pour récolter les 100'000 paraphes nécessaires.

Quantité suffisante

Le Mouvement de liberté suisse avait déposé sa première initiative sur la thématique début février. Le texte, intitulé "Oui à une monnaie suisse libre et indépendante sous forme de pièces ou de billets", exige que l'argent liquide soit toujours disponible en quantité suffisante et que le remplacement du franc par une autre monnaie soit soumis au vote du peuple et des cantons.

La politique monétaire est entièrement du ressort de la Confédération et de la Banque nationale suisse (BNS). Il n'existe pas à ce jour officiellement de projet concret de se passer de l'argent liquide.