La prestigieuse marque au cheval cabré a livré au total 3567 bolides dans le monde au cours de la période janvier-mars, en hausse de 9,7%, selon un communiqué du constructeur publié jeudi.
Le bénéfice net a bondi de 24% à 297 millions d'euros (presque autant en francs), un résultat légèrement supérieur au consensus des analystes de Factset qui tablaient sur 272 millions.
Ferrari a vu son chiffre d'affaires grimper de 20,5% à 1,43 milliard.
"Un nouveau trimestre exceptionnel pour Ferrari, avec une croissance à deux chiffres des paramètres clés", a commenté son PDG Benedetto Vigna, cité dans le communiqué.
Quant au carnet de commandes, il "s'étend jusqu'en 2025", précise-t-il. Les commandes pour le premier SUV de la marque, "Purosangue", qui "avaient été suspendues à la suite d'une demande initiale sans précédent", ont été rouvertes.
Les coûts industriels et frais de recherche et développement ont cependant augmenté, notamment en raison de la hausse des prix des matières premières, note le constructeur. Il prévoit d'augmenter ses prix pour y faire face.
Pour l'ensemble de 2023, le groupe a confirmé viser un chiffre d'affaires de 5,7 milliards d'euros. L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté devrait atteindre de 2,13 à 2,18 milliards d'euros.
Et à l'horizon 2026, le constructeur mise sur un chiffre d'affaires jusqu'à 6,7 milliards d'euros, selon son plan stratégique présenté en juin 2022 au siège historique du groupe à Maranello (nord).
Ferrari compte atteindre cet objectif ambitieux en lançant quinze nouveaux modèles sur la période 2023-2026, dont la première voiture entièrement électrique du constructeur qui sera présentée en 2025.
L'Europe-Moyen-Orient-Afrique est resté le principal marché de Ferrari au premier trimestre, avec 1534 véhicules livrés, mais leur nombre est en baisse de 12%.
Les livraisons ont en revanche grimpé de 46,2% sur le continent américain et de 38,9% dans la région Chine-Hong Kong-Taïwan.
Les revenus du constructeur provenant de la vente de voitures et pièces détachées ont augmenté de 23,2% à 1,24 milliard d'euros.
Les recettes liées à la sponsorisation et à la marque ont progressé de 15,2% à 130 millions d'euros, principalement grâce au classement obtenu en Formule 1.
Les revenus provenant de ventes de moteurs ont cependant reculé de 11,5% à 33 millions d'euros, en raison de la baisse des livraisons à Maserati, à l'approche de l'expiration cette année du contrat liant les deux groupes.