A l'ouverture, le titre du groupe de Santa Clara (Californie), en hausse de presque 5%, a allègrement dépassé le cours de 404,86 dollars, qui le menait à franchir cette barre.

Nvidia a rejoint ainsi, sur le papier, quatre grands noms de la technologie américaine --à savoir Apple, Microsoft, Amazon et Alphabet (Google)-- et le groupe pétrolier saoudien Saudi Aramco.

En fin de séance, le titre a toutefois clôturé en modeste hausse de 2,99% à 401,11 dollars, un peu en dessous de la barre symbolique de capitalisation, à 990 milliards de dollars.

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L'action Nvidia a pris 175% depuis le début de l'année, propulsée par l'enthousiasme des investisseurs envers ces valeurs actives dans l'intelligence artificielle (IA).

Fondé il y a trente ans par l'ingénieur américano-taïwanais Jen-Hsun "Jensen" Huang, Nvidia a d'abord développé des processeurs graphiques (GPU) destinés à améliorer la qualité des images des jeux vidéo.

Ces puces ont une capacité de calcul très supérieure à celle d'un ordinateur classique, un potentiel qui a rapidement intéressé les développeurs d'intelligence artificielle, gourmande en traitement de données.

Ces processeurs sont un ingrédient central de la révolution générative de l'IA, capable de fournir le matériel informatique nécessaire pour diffuser du contenu complexe en quelques secondes à partir des centres de données du monde entier.

La semaine dernière, Nvidia avait fait état de résultats supérieurs aux attentes et avait surtout publié une prévision astronomique pour son deuxième trimestre.

Le fabricant de puces prévoit des ventes de 11 milliards de dollars au deuxième trimestre, 50% de plus que ce qu'estimaient les analystes et 64% de plus qu'il y a un an.

Lundi, lors du salon technologique Computex à Taïwan, le groupe a dévoilé de nouveaux produits, dont une plateforme de superordinateur d'intelligence artificielle appelée DGX GH200, qui va intéresser les géants du cloud (informatique à distance) et de l'IA.

"Nous sommes ravis que Google Cloud, Meta et Microsoft soient les premières entreprises au monde à y avoir accès", a indiqué Jensen Huang lors d'un discours à Taïwan.