"Twitter est le seul grand réseau social à avoir toujours refusé catégoriquement de passer des accords pour pouvoir utiliser des millions de chansons", a commenté David Israelite, directeur de l'association américaine des éditeurs de musique (NMPA).

Selon lui, les responsables du groupe à l'oiseau bleu "savent très bien que de la musique est postée, lancée et écoutée chaque jour par des millions de gens sur sa plateforme".

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Les éditeurs dénoncent la lenteur de Twitter à retirer les contenus musicaux postés sans autorisation, les délais atteignant "souvent des semaines", "parfois plus", selon un document déposé mercredi devant un tribunal fédéral de Nashville (Tennessee).

150'000 dollars par morceau

Dans le même temps, l'entreprise utilise ces contenus pour attirer les internautes et monétise les tweets incluant de la musique grâce à de la publicité, font valoir les labels, parmi lesquels figurent Universal, Sony ou Warner.

Ils réclament à la justice d'enjoindre à Twitter de cesser ces pratiques et de s'acquitter de 150'000 dollars pour chaque morceau utilisé sans autorisation. Des milliers de tweets ayant été relevés par les éditeurs, l'addition pourrait potentiellement se monter à plusieurs centaines de millions de dollars.

Twitter n'a plus de service de presse et a répondu à une sollicitation de l'AFP par un émoji d'étron.

Les autres grands réseaux sociaux, de Snapchat à YouTube, ont tous conclu des accords de partage de revenus avec les éditeurs de musique qui permettent aux internautes d'utiliser des morceaux dans leurs vidéos ou leurs messages sans s'exposer à les voir retirer de la plateforme considérée.

S
SDA