Dans un communiqué, le groupe précise aussi que sa production d'hydrocarbures est par ailleurs anticipée en repli comparé au premier trimestre en raison de maintenance dans le Golfe du Mexique, en Norvège, Malaisie et Brésil.

Il note aussi que des dépréciations de jusqu'à 3 milliards de dollars après impôts sont attendues dans les comptes du deuxième trimestre, qui seront publiés le 27 juillet, même si elles n'auront "pas d'impact sur la trésorerie".

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Au premier trimestre, Shell avait enregistré un bénéfice net part du groupe en progression de 22% sur un an à 8,7 milliards de dollars.

Les majors du secteur avaient affiché des résultats flamboyants après une année 2022 de résultats record en raison de l'envolée des cours des hydrocarbures générée par l'invasion russe de l'Ukraine.

Shell a par ailleurs créé à nouveau la controverse auprès des défenseurs de l'environnement jeudi lorsque son directeur général Wael Sawan a estimé sur la BBC qu'il serait "dangereux" de réduire la production d'hydrocarbures, arguant que cela risquait de faire rebondir les cours du brut ou du gaz.

Le géant pétrolier était également revenu le mois dernier sur l'engagement de réduire sa production de brut 1 à 2% par an, et table désormais sur une production "stable" jusqu'en 2030.

S
SDA