Fast Retailing table désormais sur un bénéfice net annuel de 260 milliards de yens (1,61 milliard de francs), contre une prévision précédente de 240 milliards de yens. Cela reviendrait toutefois toujours à une baisse sur un an (-4,9%), car le résultat net du groupe pâtit d'un autre côté de la faiblesse persistante de la monnaie japonaise, qui gonfle le coût de ses ventes et affecte ses bénéfices au Japon.
Le groupe s'est aussi affiché encore plus confiant quant à son bénéfice opérationnel annuel, désormais attendu à 370 milliards de yens (+24,4% sur un an) contre une prévision précédente de 360 milliards de yens. Et il anticipe dorénavant une croissance de 18,6% de son chiffre d'affaires annuel, à 2.730 milliards de yens (17,7 milliards d'euros au cours actuel), contre une hausse de 16,5% prévue en avril.
Sur son troisième trimestre (de début mars à fin mai), les ventes d'Uniqlo en Chine continentale en particulier ont été supérieures aux attentes du groupe, avec un bond de 40% sur un an à périmètre constant des points de vente. Uniqlo International a aussi enregistré sur le trimestre écoulé des hausses significatives de ses ventes et bénéfices ailleurs en Asie-Pacifique, ainsi qu'en Amérique du Nord et en Europe.
Cela illustre des "progrès supplémentaires dans la diversification de nos piliers de revenus mondiaux", s'est félicité Fast Retailing dans un communiqué. Sur son troisième trimestre, le bénéfice net du groupe a totalisé 85,1 milliards de yens (-6,4% sur un an), tandis que son bénéfice opérationnel a lui bondi de près de 35% et que ses ventes ont grimpé de 23,8%.
Le groupe est en revanche peu bavard sur les difficultés de ses marques françaises, Comptoir des Cotonniers et Princesse Tam Tam. Selon un plan de restructuration de Fast Retailing France annoncé début juin, 55 boutiques de ces deux enseignes devraient fermer et plus de 300 postes au sein du groupe être supprimés dans le pays.