Le groupe rhénan explique le phénomène par la hausse de ses frais de financement notamment.
Sur le front des recettes, l'équipementier de l'industrie chirurgico-dentaire affiche une croissance de 3,3%, ou 7,5% sur une base organique, à 1,22 milliard de francs. Son excédent d'exploitation (Ebit) a par contre fondu de 8,4% à 296,6 millions, détaille le rapport à mi-parcours diffusé mardi.
Si le chiffre d'affaires comme l'Ebit s'inscrivent pile dans le coeur de la cible dressée par les analystes, le bénéfice net s'avère plus modeste que la moins optimiste des prévisions du consensus de l'agence AWP.
La direction reconduit nonobstant sa feuille de route pour l'ensemble de l'année, comprenant une croissance organique de près de 10% et une rentabilité de l'ordre de 25%, investissements compris.
Le groupe prend par ailleurs note du départ de son président Gilbert Achermann, qui ne briguera pas de nouveau mandat lors de l'assemblée générale ordinaire de 2024. La vice-présidente Petra Rumpf sera alors candidate à sa succession.