Le bénéfice net part du groupe ressort à 3,8 milliards de livres (4,1 milliards de francs=, pour un chiffre d'affaires de 13,7 milliards de livres, en hausse de 7%.

Les recettes de prêts et emprunts ont notamment été soutenues par des taux d'intérêt en hausse, explique le groupe bancaire dans un communiqué mercredi.

Les dépréciations d'actifs atteignent 849 millions de livres, en baisse comparé à plus d'un milliard pour la même période l'an dernier, malgré la forte remontée des taux d'intérêt qui met sous pression les consommateurs et les entreprises pour rembourser leurs emprunts.

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Le groupe estime que son portefeuille d'actifs «reste bien positionné dans le contexte économique» jugé «incertain», particulièrement au Royaume-Uni où le risque de récession plane toujours, et où l'inflation reste la plus élevée du G7, à 6,7%.

Le directeur général Charlie Nunn juge que le groupe a généré «une bonne performance» depuis le début de l'année grâce à «la croissance des recettes, une discipline sur les coûts, et une qualité d'actifs résiliente».

Sur le troisième trimestre seul, Lloyds affiche un bénéfice après impôts multiplié par trois à 1,4 milliard de livres avec un chiffre d'affaires quasi stable.

Mardi, la rivale de Lloyds, Barclays, avait publié un bénéfice net part du groupe en recul de 16% pour le troisième trimestre sur un an, à cause d'une forte augmentation de ses provisions pour pertes sur crédit.

D'après Benjamin Toms, analyste chez RBC, le bénéfice de Lloyds est ressorti meilleur qu'attendu en moyenne par les analystes, grâce aux provisions pour dépréciations moins importantes qu'anticipé.

Matt Britzman, analyste de Hargreaves Lansdown, relève pour sa part que Lloyds, contrairement à Barclays, a maintenu sa prévision de marge net d'intérêts.