Le bénéfice net part du groupe ressort à 7,95 milliards d'euros (7,66 milliards de francs) pour l'exercice décalé 2022-2023 se terminant fin septembre, contre 4,3 milliards un an plus tôt.

Le chiffre d'affaires, à 77,8 milliards d'euros, a progressé de 11% sur un an hors effets de change et de portefeuille. Il ne doit plus augmenter en 2024 que dans une fourchette de 4% à 8%, selon un communiqué.

Cette prévision prudente est dû à la division «industrie numérique», livrant des automatismes et équipements intelligents, où il est prévu une faible évolution du chiffre d'affaires, dans une fourchette de 0% à 3%, contre une croissance de 15% l'an dernier.

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Dans cette division, les carnets de commandes à fin septembre étaient en retrait de 17% sur un an, à 20,6 milliards d'euros, avec un dernier trimestre faible, alors que les clients veulent réduire les stocks accumulés après la pandémie de Covid-19.

Cette timide prévision pour l'année à venir «repose sur l'hypothèse qu'après le déstockage des clients, la demande mondiale dans les activités d'automatisation, notamment en Chine, reprendra au cours du second semestre de l'exercice», a déclaré le groupe.

La division "Smart Infrastructure, servant des clients tels les centres de données, fabricants de batteries et producteurs d'énergie, devrait voir son chiffre d'affaires augmenter cette année entre 7% et 10%, contre 15% lors de l'exercice écoulé.

Enfin la division spécialisée dans le ferroviaire a l'intention d'atteindre une croissance de ses ventes comprise entre 8 % et 11 %, après 15% l'an passé.

Le groupe dans l'ensemble disposait à fin septembre d'un carnet de commandes s'élevant à 88,1 milliards d'euros, en hausse de 6% sur un an.

S
SDA