Avec cet accord, Saint-Gobain devient «le second grand industriel à s'associer à Gen-Hy» après Eiffage, a indiqué la jeune pousse dans un communiqué, sans préciser à quelle hauteur le groupe entrait dans son capital. Aucun détail financier de l'accord n'a par ailleurs été communiqué.
Ce partenariat avec Saint-Gobain permettrait de «développer et industrialiser à grande échelle de futures générations de membranes AEM» pour améliorer les rendements de l'électrolyse - procédé permettant de produire de l'hydrogène vert -, s'est félicité Gen-Hy.
L'entreprise espère «bénéficier des compétences reconnues de Saint-Gobain» et «pouvoir explorer de nouveaux matériaux et procédés d'élaboration».
Outre l'augmentation des rendements et la baisse des coûts de production, cet accord lui permettrait de «monter en puissance sur les stacks d'électrolyseurs» utilisés dans la production d'hydrogène vert, a-t-elle ajouté.
Gen-Hy est issu de la société francilienne FlexFuel Energy Development, spécialisée dans les technologies telles que les kits bio-éthanol pour véhicules.
L'hydrogène est considéré comme une solution permettant de décarboner une large part de secteurs aujourd'hui sans solution alternative aux énergies fossiles, tels que l'industrie lourde ou les transports volumineux.
Pour qu'il soit «vert», sa fabrication passe par une électrolyse de l'eau (un courant électrique dans l'eau permettant de séparer l'élément H2), actionnée par des énergies renouvelables.