Les syndicats Syndicom et Transfair ont fait part mardi de leur déception qu'aucun emploi n'ait pu être sauvé. Ils s'engageront pour obtenir des conditions correctes dans le cadre du plan social et appellent le Géant jaune à assumer sa responsabilité envers les anciens employés de Direct Mail Company (DMC).

Le syndicat Transfair a précisé dans son communiqué qu'il se battra en particulier sur la question des indemnités ou encore des mesures de formation et de perfectionnement, «afin de donner les meilleures chances au personnel pour retrouver un emploi». Il sera aussi attentif à la question des primes de fidélité. Les négociations sur le plan social devraient débuter fin janvier 2024.

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Les propositions formulées par les syndicats n'ont pas permis de modifier les décisions annoncées fin octobre, a confirmé mardi à Keystone-ATS le porte-parole de La Poste, Stefan Dauner.

Emplois maintenus à La Poste

Il précise que «des examens approfondis sont actuellement en cours afin de déterminer si et où la Poste pourrait offrir une possibilité d’embauche aux quelque 70 collaboratrices et collaborateurs fixes de DMC». Cela ne sera en revanche guère possible pour les 3855 livreurs à temps partiel, souvent des femmes, qui travaillent généralement à des taux inférieurs à 20%.

Les activités de distribution assurées par DMC seront reprises par la Poste dès le 1er juin 2024. Cette tâche est en train d'être planifiée, précise Stefan Dauner, qui relève que cela aidera aussi à maintenir des emplois au sein du Géant jaune. Le porte-parole souligne en effet que les facteurs et factrices sont impactés déjà aujourd'hui par la baisse du volume de distribution des lettres et des envois publicitaires.

Le porte-parole n'était pas en mesure de préciser la durée prévue pour les négociations sur le plan social. La Poste s'efforcera de trouver des solutions «les plus sociales possible», a-t-il assuré.

S
SDA