Les protestataires, venus de Suisse, d'Allemagne et d'Autriche, doivent marcher pendant deux jours, par -9 degrés, en faveur du climat et de la justice sociale. «Fuck Capitalism», «Eat the Rich» et «Make them pay» figuraient notamment sur de nombreuses banderoles.

Critique de l'itinéraire

L'itinéraire devant les amener à Davos a également été critiqué. «Nous n'avons pas été autorisés à marcher sur la route cantonale», a déclaré une organisatrice de «Strike-WEF» à l'agence Keystone-ATS. Un tel parcours rend les manifestants moins visibles et limite encore plus leurs possibilités, dénoncent-ils.

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Une marche à travers Davos leur a également été interdite. Dimanche, ils devront prendre le train pour la dernière partie de leur défilé, jusqu'à la place de la Poste.

«Aucune confiance»

Pour les manifestants, l'objectif reste le même: la lutte contre le capitalisme, les modèles économiques néfastes et les abus de pouvoir. A cet égard, la devise du WEF de cette année, «rebuilding trust» («reconstruire la confiance»), ne trouve pas grâce aux yeux de l'organisatrice.

«Nous n'avons aucune confiance envers les grands et les puissants», a-t-elle déclaré. Selon elle, les dernières années n'ont montré aucune amélioration en ce qui concerne la problématique du climat et la justice sociale.

Un manifestant d'Ardez (GR) a comparé le WEF au cartel de la construction dans les Grisons. Il s'agit fondamentalement des mêmes accords, mais simplement à une plus grande échelle, a déclaré le retraité à Keystone-ATS. Selon lui, la seule chose s'étant améliorée par rapport à il y a 20 ans est la diminution de la violence policière contre les manifestants.

S
SDA